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Liberté d'enseignement et liberté pédagogique
L’Instruction en Famille est une liberté reconnue par la loi Jules Ferry de 1882 qui rendait l’instruction obligatoire. Elle a été sacralisée par la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Le projet de loi confortant le respect des principes de la République qui sera discuté au Sénat à partir du 30 mars prévoit de soumettre cette liberté à une autorisation préalable au cas par cas. ll s’agit donc, en fait, d’y mettre fin en la transformant en une simple dérogation. Lire la suite... |
Questions crucialesLA PAROLE EST A L'OPINION
La page Archive, extraite, sauf indication contraire, de La Lettre trimestrielle d'Enseignement et Liberté a pour objet de rappeler l'ancienneté et la permanence de biens de difficultés de l'école, avec l'analyse et les solutions que nous avons proposées. Le texte qui suit de Maurice Boudot, fondateur et premier président de l'association a été publié lors de la création de cette dernière LA PAROLE EST A L'OPINION
La politique conduite depuis le 10 mai en matière d'enseignement présente quelques aspects déroutants. Elle repose sur des principes erronés et ses conséquences sont néfastes ; on peut le déplorer, mais non s'en étonner. Les hésitations, tergiversations, le louvoyage de M. Savary n'exigent pas une explication particulière ; ces traits relèvent de cette fameuse "incohérence" manifestée dans d'autres domaines et imputée (trop légèrement, selon moi) à l'incompétence de ceux qui nous gouvernent. Il n'y a là rien qui puisse intriguer. Le vrai problème est ailleurs. Il réside en ce qu'on ne voit pas les bénéfices que ceux qui la conduisent tirent de cette politique, alors que les préjudices qu'elle leur cause sont très apparents. Sa poursuite semble quasi suicidaire. Citations sur la lecture
Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847).
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
PETITION
Pétition pour le retrait du projet de loi.
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