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Assemblée Générale extraordinairedu 16 juin 2023
L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
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Questions crucialesL’évaluation des élèves
L’évaluation des élèves
Dans le N° 124 de juin de cette Lettre trimestrielle, nous nous demandions si la Conférence nationale d’évaluation que venait de créer M. Benoît Hamon, alors ministre de l’Education nationale, en lui confiant la mission de réformer l’évaluation des élèves, allait recommander le retour aux bons points que les plus anciens d'entre nous ont connus.
L’INACCEPTABLE BANALISATION DE LA VIOLENCE SCOLAIRE
La violence à l’école est désormais devenue un fait divers tout à fait banal. Il ne se passe pas de semaines sans qu’un professeur ne soit agressé par un élève ou qu’un adolescent n’assène un coup de couteau à l’un de ses camarades de classe. Tous les établissements scolaires sont touchés ou presque. Le collège n’y échappe plus, bien au contraire. Et bientôt le mal s’étendra à l’école primaire. Et chacun d’accuser son voisin : les quartiers difficiles, la télévision, la famille monoparentale, l’insuffisance du nombre des surveillants. Si les caméras de télévision sont intervenues à temps, le Recteur accordera quelques postes de surveillants supplémentaires. L’établissement scolaire sera fermé quelques jours puis les choses reprendront leur cours jusqu’à la prochaine agression... pourvu que cela ne fasse pas trop de vagues ! Lire la suite : L’INACCEPTABLE BANALISATION DE LA VIOLENCE SCOLAIRE LA PAROLE EST A L'OPINION
La page Archive, extraite, sauf indication contraire, de La Lettre trimestrielle d'Enseignement et Liberté a pour objet de rappeler l'ancienneté et la permanence de biens de difficultés de l'école, avec l'analyse et les solutions que nous avons proposées. Le texte qui suit de Maurice Boudot, fondateur et premier président de l'association a été publié lors de la création de cette dernière LA PAROLE EST A L'OPINION
La politique conduite depuis le 10 mai en matière d'enseignement présente quelques aspects déroutants. Elle repose sur des principes erronés et ses conséquences sont néfastes ; on peut le déplorer, mais non s'en étonner. Les hésitations, tergiversations, le louvoyage de M. Savary n'exigent pas une explication particulière ; ces traits relèvent de cette fameuse "incohérence" manifestée dans d'autres domaines et imputée (trop légèrement, selon moi) à l'incompétence de ceux qui nous gouvernent. Il n'y a là rien qui puisse intriguer. Le vrai problème est ailleurs. Il réside en ce qu'on ne voit pas les bénéfices que ceux qui la conduisent tirent de cette politique, alors que les préjudices qu'elle leur cause sont très apparents. Sa poursuite semble quasi suicidaire. Citations sur la lecture
Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847).
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
PETITION
Pétition pour le retrait du projet de loi.
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