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AG extraordinaire du 16 juin 2023
Assemblée Générale extraordinairedu 16 juin 2023
L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
Les responsables de l’association à l’époque, forts du soutien de plus de 25000 adhérents et d’un Comité d’honneur composé de quarante-quatre membres des cinq académies de l’Institut de France avaient alors décidé de poursuivre l’action de notre association, en estimant que la liberté d’enseignement n’était pas acquise définitivement dans notre pays.
Notre action depuis quarante ans, comme l’affirme le manifeste publié à la création de l’association, a accordé une égale attention à la liberté de l’enseignement privé et à la liberté dans l’enseignement public. Elle ne s’est pas limitée à la défense du choix entre l’un ou l’autre, mais s’est attaquée aux causes des défaillances de l’école livrée aux intérêts particuliers de pédagogues s’imaginant détenir les recettes pour apprendre sans peine, de syndicalistes plus efficaces pour partager le pouvoir avec le ministère de l’éducation nationale que pour défendre les intérêts des enseignants et de politiques incapables de répondre aux problèmes posés à l’école par l’intégration des populations immigrées .
L’indignation populaire suscitée par le projet Savary avait favorisé le développement spectaculaire de notre association. Ce développement nous a permis d’organiser des colloques, d’attribuer 20 prix à des auteurs d’ouvrages défendant la liberté d’enseignement et de diffuser largement 147 numéros de la Lettre d’Enseignement et Liberté.
Aujourd’hui les attaques contre la liberté, si elles sont toujours pour certains un objectif essentiel se camouflent sous des prétextes tels que la lutte contre le séparatisme pour l’instruction en famille ou la mixité sociale.
Jointes à notre refus de faire appel à des techniques de marketing trompeuses qui entretiennent l’illusion de succès proches, nous n’avons pas été en mesure d’assurer le renouvellement des générations d’adhérents et que nous ne disposons plus aujourd’hui des moyens d’assurer la diffusion de la Lettre d’Enseignement et Liberté que nous avons dû arrêter au numéro 147.
A ces considérations s’ajoute le fait que Caroline, notre assistante à temps partiel depuis qu’elle était étudiante à l’Institut catholique de Paris et l’est restée quand elle est devenue professeur dans une école à cent kilomètres de Paris et mère d’un enfant vient d’en avoir un second, et que retraité de l’université, je suis de plus en plus absorbé par mes responsabilités électives locales.
Philippe Gorre, qui a aujourd’hui deux fois l’âge qu’il avait lors de la création de l’association dont il a eu l’idée sera heureux d’être déchargé de sa fonction de gestionnaire, pour disposer du temps nécessaire à l’exploitation de la documentation qu’il a réunie sur l’apprentissage de la lecture. Il propose de continuer à assurer la conservation et la gestion à titre personnel du site Internet et des moyens de communication (Tweeter, Facebook et Groupe apprentissage de la lecture), en cherchant dès maintenant une association ou des personnes susceptibles de les perpétuer.
En ce qui concerne la situation financière de l’association, l’appel de cotisation joint à la convocation de l’assemblée générale extraordinaire ayant eu un faible rendement, l’association restera redevable à Philippe Gorre (tous les autres comptes étant soldés) d’environ 10 000 € correspondant à la mise à disposition de l’association d’une pièce de son appartement équipée en bureau et d’une pièce d’archives.
Après délibération, l’assemblée approuve la dissolution de l’association et nomme Philippe Gorre liquidateur.
Elle approuve le transfert de la gestion du site et des autres moyens internet à Philippe Gorre, à condition que celui-ci ne puisse en faire le transfert à une autre association sans l’accord du recteur Pécheul.
Elle décide qu’une circulaire sera adressée d’ici la fin août aux adhérents à jour ou non de leur cotisation pour leur communiquer ces décisions et les inviter à un versement complémentaire pour régler à Philippe Gorre les sommes qui lui sont dues, arrêtées à 10 000 €. Ce dernier renonce par avance à tout ou partie de cette somme si les versements reçus en réponse à cet appel sont insuffisantes Inversement un excédent éventuel serait affecté à la promotion des moyens Internet avant la dissolution de l’association prévue septembre.
La séance est levée à 18h45. Tweet |