.componentheading, .contentheading, div.module h3, div.module_menu h3, div.module_text h3, h2, a.contentpagetitle { font-family:Nobile;} #top_outer { border:none;}
Premier bilan du quinquennat
Paris, décembre 2015
Chers amis,
Le moment me semble venu de dresser un premier bilan de l’action de M. Hollande, aux deux tiers de son mandat, et de ses ministres de l’Education nationale. Cet inventaire doit nous aider à déterminer notre action jusqu’à l’arrivée au pouvoir, après les élections présidentielles et législatives prévues en 2017, d’une majorité qu’il faut souhaiter différente de l’actuelle.
Dans la lettre que j’ai publiée en juin 2012, après son élection à la présidence de la République, j’écrivais que nous n'avions sans doute pas à craindre la création du Grand service public unifié et laïc de l'Education nationale promis aux électeurs de François Mitterrand en 1981, l'échec de ce projet ayant laissé un cuisant souvenir aux socialistes.
Je relevais par contre que relativement discret pendant la campagne électorale sur la question de la liberté d’enseignement, le candidat qu’il était n'en avait pas moins, directement ou par ses porte-parole, manifesté l'intention de réduire à peu de choses le rôle des parents dans l’éducation de leurs enfants et leur liberté de choix de l’école
Vincent Peillon, premier ministre de l’Education nationale du quinquennat, a confirmé cette intention en proclamant sa volonté « d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… » (Journal du Dimanche du 2 septembre 2012) et en écrivant aux recteurs d'académie le 4 janvier 2013 : « le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités, notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles ».
Benoît Hamon qui lui a succédé a seulement eu le temps lors de son bref passage, au gré des courants qui agitent le parti socialiste, de mettre en cause les notes.
Il revenait à Najat Vallaud-Belkacem de mettre en œuvre les engagements de ses prédécesseurs. Accusée de tout ignorer des questions d’enseignement et du fonctionnement d’un ministère qualifié à juste titre de mammouth par Claude Allègre, elle le fait sans état d’âme, en raison même de son ignorance.
Sa mission n’est pas de réformer, pour permettre au plus grand nombre d’acquérir des connaissances, mais de faire croire que l’école va bien, ou en tout cas va aller mieux, et qu’elle est en mesure de faire vivre ensemble ceux qui souhaitent accéder à notre culture et ceux qui la rejettent.
Vous trouverez sur le site notre analyse de la situation de l’école. Je vous suis d’avance reconnaissant des remarques et des propositions que vous pourriez nous faire, ainsi que de votre contribution au financement de notre action.
Avec mes sentiments bien cordiaux, tous mes vœux pour la nouvelle année
PS : le présent message, accompagné d’un appel à soutenir financièrement notre action, vient d’être diffusé par la poste. Vous pouvez y répondre également en cliquant sur http://www.enseignementliberte.org/index.php/adhesion Si vous le faites avant la fin de l’année, vous pourrez déduire 66% de son mandat de l’impôt sur vos revenus de 2015.
Le Président Recteur Armel Pécheul Tweet |