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Assemblée Générale extraordinairedu 16 juin 2023
L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
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Questions crucialesLa méthode syllabique à l’école
Si les manuels de méthode syllabique ont la préférence des parents qui aident leurs enfants à apprendre à lire, les rares informations dont on dispose sur la part dans les écoles du syllabique proprement dit, celui qui procède systématiquement par la voie synthétique, des lettres vers les syllabes et des syllabes vers les mots, se situe entre 5% et 10% depuis le début du siècle.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
1 – Les publications du ministère ont été généralement mal accueillies par les syndicats et associations professionnelles. Le 9 avril 2018, le café pédagogique, qui s’était « procuré » deux notes de service signées par Jean-Michel Blanquer, l’une sur la lecture, l’autre sur le vocabulaire, adressées aux recteurs et aux inspecteurs, y voyait « un retour aux années 1960 » et « Une organisation du tri social ». La note sur la lecture, qui préconise de « comprendre en maîtrisant le code alphabétique » et que « les élèves apprennent à déchiffrer les textes par un travail systématique sur les correspondances entre les lettres et les sons » [iv], est jugée portée atteinte à la liberté pédagogique des maîtres. La publication qui a suivie par le ministère d’un Guide fondé sur la recherche « pour enseigner la lecture et l’écriture au CP » a suscité de nombreuses réactions négatives, dont :
2 – Les évaluations mises en place en 2018 ont fait l’objet de critiques portant en particulier sur :
[i] L’enseignement de la lecture-écriture au cours préparatoire. Entre tradition et innovation, par Eliane Filjakow. L’Harmattan [ii] Le texte précise : « On peut penser que le pourcentage particulièrement faible de la méthode synthétique tient à la difficulté qu’il y a, du point de vue de son image professionnelle, à identifier sa méthode à une méthode synthétique, symbole du passéisme et cible de toutes les autres. » Lire-Ecrire étant engagée en faveur de la méthode syllabique, on peut penser, à l’inverse, que le taux de 10% est surévalué. [iii] Deauvieau, Reichstadt et Terrail. Odile Jacob, 2015 [v] Le texte, avec notre mise au point à http://www.enseignementliberte.org/index.php/37-questions-cruciales/1023-reponse-a-une-tribune-2019 [vi] L’article et notre réponse à http://www.enseignementliberte.org/index.php/37-questions-cruciales/1031-reponse-a-une-tribune-de-paul-devin [vii] Un article de Roland Goigoux à http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/11/06112019Article637086228321899706.aspx Les réponses du ministère à https://www.education.gouv.fr/recherche.php?recMot=Evaluations+CP+CE1+septembre+2019+r%C3%A9sultats&submit=&type=Simple&recPer=per&site=educ Tweet |