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Vous êtes ici : Accueil :: Questions cruciales :: Lettre aux adhérents, mai 2016

CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

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Questions cruciales

Lettre aux adhérents, mai 2016

Détails
Créé le mardi 8 mars 2016 08:00

 Madame, Monsieur et chers amis, La campagne pour les élections présidentielles va entrer dans sa phase active après les vacances d’été.

 

Sans surprise, la majorité actuelle continuera à se flatter d’avoir « refondé l’école », alors qu’elle n’a fait qu’aggraver sa situation.

 

La réforme du collège, si elle entre en vigueur à la rentrée prochaine viendra parachever l’œuvre de destruction accomplie par M. Peillon et Mme Vallaud-Belkacem.

 

 

La substitution de compétences floues à la transmission des connaissances, la croyance en des solutions miracles,telle le passage au numérique, ne peuvent que pénaliser ceux qui n’ont pas la chance d’être bien nés. On retrouve dans ces projets le cynisme de Voltaire, écrivant « Je vous remercie de proscrire l’étude chez les laboureurs. Moi qui cultive la terre je vous présente requête pour avoir des manœuvres et non des clercs tonsurés. »

 

Finalement, au choix proposé par Montaigne entre une tête bien faite et une tête bien pleine le gouvernement préfère des têtes mal faites, supposées plus faciles à contrôler !

 

Le soutien apporté par l’enseignement catholique, qui prétend « réenchanter l’école », à la calamiteuse réforme du collège ne peut qu’accentuer la légitime inquiétude des parents.

 

Cependant cette prétendue refondation, à force d’excès et d’outrances, au lieu d’être subie avec fatalisme, comme par le passé, a provoqué et provoque de vives réactions des professeurs et des parents.

 

C’est ainsi que la majorité des syndicats s’oppose à la réforme du collège et que de nombreux collectifs d’enseignants expriment une critique radicale de la course à l’abîme dans laquelle l’école est lancée.

 

C’est ainsi que le président de la FCPE, association de parents d’élèves de gauche, n’a pas été reconduit dans ses fonctions, alors qu’il avait soutenu la réforme du collège.

 

C’est ainsi, enfin, que le soutien apporté à cette même réforme par l’APEL, association des parents d’élèves de l’enseignement catholique, a provoqué des mises en cause d’associations de base, allant jusqu’à la suspension de leur appartenance aux instances nationales.

 

Sans prétendre « concurrencer » ces associations et syndicats, nous avons l’ambition de leur apporter notre concours par des analyses montrant la supériorité des méthodes pédagogiques basées sur la transmission des savoirs sur les mé- thodes constructivistes qui, finalement, font dépendre la réussite des élèves de leur seul milieu social.

 

Enfin nous voulons continuer à montrer que la liberté, le respect du libre choix de l’école parles parents, est plus que jamais la condition nécessaire d’un vrai renouveau de l’école.

 

 D'avance, je vous remercie pour votre soutien.

 

 

Recteur Armel Pécheul

 

 

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La réforme du collège vue par l’enseignement catholique : cliquez ici.

 


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Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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