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Le bilan de l'ère BlanquerChers amis,
Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».
Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ? Lire la suite... |
Questions crucialesLettre aux adhérents, mai 2016
Madame, Monsieur et chers amis, La campagne pour les élections présidentielles va entrer dans sa phase active après les vacances d’été.
Sans surprise, la majorité actuelle continuera à se flatter d’avoir « refondé l’école », alors qu’elle n’a fait qu’aggraver sa situation.
La réforme du collège, si elle entre en vigueur à la rentrée prochaine viendra parachever l’œuvre de destruction accomplie par M. Peillon et Mme Vallaud-Belkacem.
La substitution de compétences floues à la transmission des connaissances, la croyance en des solutions miracles,telle le passage au numérique, ne peuvent que pénaliser ceux qui n’ont pas la chance d’être bien nés. On retrouve dans ces projets le cynisme de Voltaire, écrivant « Je vous remercie de proscrire l’étude chez les laboureurs. Moi qui cultive la terre je vous présente requête pour avoir des manœuvres et non des clercs tonsurés. »
Finalement, au choix proposé par Montaigne entre une tête bien faite et une tête bien pleine le gouvernement préfère des têtes mal faites, supposées plus faciles à contrôler !
Le soutien apporté par l’enseignement catholique, qui prétend « réenchanter l’école », à la calamiteuse réforme du collège ne peut qu’accentuer la légitime inquiétude des parents.
Cependant cette prétendue refondation, à force d’excès et d’outrances, au lieu d’être subie avec fatalisme, comme par le passé, a provoqué et provoque de vives réactions des professeurs et des parents.
C’est ainsi que la majorité des syndicats s’oppose à la réforme du collège et que de nombreux collectifs d’enseignants expriment une critique radicale de la course à l’abîme dans laquelle l’école est lancée.
C’est ainsi que le président de la FCPE, association de parents d’élèves de gauche, n’a pas été reconduit dans ses fonctions, alors qu’il avait soutenu la réforme du collège.
C’est ainsi, enfin, que le soutien apporté à cette même réforme par l’APEL, association des parents d’élèves de l’enseignement catholique, a provoqué des mises en cause d’associations de base, allant jusqu’à la suspension de leur appartenance aux instances nationales.
Sans prétendre « concurrencer » ces associations et syndicats, nous avons l’ambition de leur apporter notre concours par des analyses montrant la supériorité des méthodes pédagogiques basées sur la transmission des savoirs sur les mé- thodes constructivistes qui, finalement, font dépendre la réussite des élèves de leur seul milieu social.
Enfin nous voulons continuer à montrer que la liberté, le respect du libre choix de l’école parles parents, est plus que jamais la condition nécessaire d’un vrai renouveau de l’école.
D'avance, je vous remercie pour votre soutien.
Recteur Armel Pécheul
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Crise à la tête de l'APEL : cliquez ici. La réforme du collège vue par l’enseignement catholique : cliquez ici.
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