Enseignement et Liberté
  • Présentation
    • Manifeste et comité d'honneur
    • Conseil d'administration
    • Statut
    • Mentions Légales
  • Publications et documents
    • Citations sur la lecture
    • Actualité
    • Dossier "Apprentissage de la lecture"
      • Les articles
    • Documents
    • Travaux législatifs
    • Réponse à un questionnaire
    • Bibliothèque de l'IPC
      • Livres
      • Revues et fascicules
      • Travaux de recherche
    • Recours juridique
  • Activités
    • Colloques et débats
    • Prix d'enseignement et liberté
    • Commandez vos livres
  • Lettres
    • Articles
    • Thèmes
      • Laïcité
      • Politique de l'Éducation
      • Apprentissage de la lecture et pédagogie
      • Violence à l'école
      • Université et grandes écoles
      • Socialisation des enfants
      • International
      • École catholique
      • Aspects constitutionnels
      • Chèque scolaire et écoles hors contrat
  • Soutien
  • Contact
Vous êtes ici : Accueil :: Questions cruciales :: La réforme du collège vue par le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique

CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

Lire la suite...

Questions cruciales

La réforme du collège vue par le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique

Détails
Créé le mercredi 1 juin 2016 10:17

En mai 2015, alors que la FCPE, principale fédération de parents d’élèves de l’enseignement public, ancrée à gauche depuis toujours, refusait de renouveler le mandat de son président, coupable aux yeux d’une partie de ses membres d’avoir apporté son soutien à la réforme du collège, Pascal Balmand justifiait dans un numéro spécial de La lettre de l’enseignement catholique[i] son soutien à la réforme

 

Dans un document non daté[ii], mais faisant référence à « dix mois plus tard », Bernard Skouratko, chargé de mission au département Education du SGEC, faisait le point sur cette réforme et sur celle concomitante des programmes.

Au moment où le bureau de l’Apel va rendre compte à ses mandants de l’appui qu’il a apporté au SGEC, sans consultation, en faveur de réformes encore contestées de toute part, y compris dans ses rangs, le point de vue du SGEC a-t-il évolué ?

Faisons-le en distinguant :

  • Ce qui a changé
  • Ce qui figure dans le premier texte (A) et n’est pas repris dans le second (B)
  • Ce qui n’a pas changé
  • Ce qui est nouveau dans (B)
  • Ce qui a changé

Dans le texte (A) de mai 2015, Pascal Balmand écrit « Le projet de réforme ne supprime pas l’enseignement du grec et du latin, ni ne réduit globalement la part des langues vivantes ».

Et Bernard Skouratko dans le texte (B) « Le SGEC [.] a très tôt alerté sur la question des langues anciennes et des classes bilangues »

  • Ce qui figure dans le premier texte (A) et n’est pas repris dans le second (B)

Alors que son titre ne cite que la réforme du collège, le texte (A) aborde cependant, à juste titre d’ailleurs, la question des programmes. Il le fait en rappelant que ces programmes sont conçus par le Conseil Supérieur des Programmes. Il affirme qu’il s’agit « d’un organisme totalement indépendant composé d’experts et de parlementaires des diverses familles politiques. »

Le texte (B) ne se prononçant pas sur le sujet, il reste possible de mesurer cette indépendance,

Par sa composition actuelle[iii]

Par les motifs de la démission d’anciens membres[iv]

Par l’opinion d’un de ses anciens présidents sur son fonctionnement lors de sa démission[v]

  • Ce qui n’a pas changé et ce qui a changé peuvent être traités ensemble. Le fond, c’est-à-dire l’option pédagogique reste le même. Il s’agit toujours (A) de « mettre les élèves en projet et les rendre acteurs de leurs apprentissages ».

Au contraire, « les formulations relevant d’un jargon à clarifier » que Pascal Balmand épinglait dans les textes du ministère sont tout aussi présentes dans le texte de Benoît Skouratko :

« Les Enseignements Pratiques Interdisciplinaires permettent de découvrir autrement une discipline en la faisant dialoguer avec d’autres matières » ; « leur approche interroge vraiment les pratiques » ; « Notre époque interroge l’école » ; « la réforme est fondée sur une approche curriculaire »

Enfin, l’on peut voir dans cette réforme « une occasion de réenchanter l’école ».

Philippe Gorre

Délégué d’Enseignement et Liberté

P.S. : Le site du SGEC présente un autre document intitulé « La réforme du collège en questions-réponses »[vi]. Le recours à cette technique pédagogique surprend à notre époque d’approche curriculaire ! Le fond est le même que celui des deux textes faisant l’objet de cette note.

Deux affirmations contestables cependant :

A propos des manuels : "la liberté éditoriale est entière en France". La connivence entre les éditeurs et le ministère aussi.

"Les programmes insistent sur la part nécessaire de l’apprentissage syllabique". En le noyant dans une approche globalisante.



[i] http://www.enseignement-catholique.fr/ec/images/stories/communiques/en-correspondance_mai-2015-reforme-du-college.pdf

[ii] http://enseignement-catholique.fr/ec/images/stories/docs/reforme_du_college.pdf

[iii] Le ministère préfère écrire  des acteurs de la société civile et des personnalités qualifiées.

A l’heure actuelle, 6 parlementaires dont 4 de la majorité actuelle, 9 experts dont 3 inspecteurs généraux de l’Education nationale, 2 autres issus respectivement de du SNES-FSU et de la Ligue de l’enseignement et 4 unversitaires et 4 universitaires

http://www.education.gouv.fr/cid75495/le-conseil-superieur-des-programmes.html

[iv] http://www.marianne.net/conseil-superieur-programmes-supercherie-100233825.html

[v] http://www.lemonde.fr/education/article/2014/06/09/education-le-president-du-conseil-superieur-des-programmes-jette-l-eponge_4435042_1473685.html

[vi] http://www.enseignement-catholique.fr/ec/images/stories/reforme-du-college/rdc-all.pdf


Tweet
  • < Précédent
  • Suivant >
FacebookTwitter

Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
Details...