.componentheading, .contentheading, div.module h3, div.module_menu h3, div.module_text h3, h2, a.contentpagetitle { font-family:Nobile;} #top_outer { border:none;}
Assemblée Générale extraordinairedu 16 juin 2023
L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
Lire la suite... |
Questions crucialesLa réforme du collège vue par le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique
En mai 2015, alors que la FCPE, principale fédération de parents d’élèves de l’enseignement public, ancrée à gauche depuis toujours, refusait de renouveler le mandat de son président, coupable aux yeux d’une partie de ses membres d’avoir apporté son soutien à la réforme du collège, Pascal Balmand justifiait dans un numéro spécial de La lettre de l’enseignement catholique[i] son soutien à la réforme
Dans un document non daté[ii], mais faisant référence à « dix mois plus tard », Bernard Skouratko, chargé de mission au département Education du SGEC, faisait le point sur cette réforme et sur celle concomitante des programmes. Au moment où le bureau de l’Apel va rendre compte à ses mandants de l’appui qu’il a apporté au SGEC, sans consultation, en faveur de réformes encore contestées de toute part, y compris dans ses rangs, le point de vue du SGEC a-t-il évolué ? Faisons-le en distinguant :
Dans le texte (A) de mai 2015, Pascal Balmand écrit « Le projet de réforme ne supprime pas l’enseignement du grec et du latin, ni ne réduit globalement la part des langues vivantes ». Et Bernard Skouratko dans le texte (B) « Le SGEC [.] a très tôt alerté sur la question des langues anciennes et des classes bilangues »
Alors que son titre ne cite que la réforme du collège, le texte (A) aborde cependant, à juste titre d’ailleurs, la question des programmes. Il le fait en rappelant que ces programmes sont conçus par le Conseil Supérieur des Programmes. Il affirme qu’il s’agit « d’un organisme totalement indépendant composé d’experts et de parlementaires des diverses familles politiques. » Le texte (B) ne se prononçant pas sur le sujet, il reste possible de mesurer cette indépendance, Par sa composition actuelle[iii] Par les motifs de la démission d’anciens membres[iv] Par l’opinion d’un de ses anciens présidents sur son fonctionnement lors de sa démission[v]
Au contraire, « les formulations relevant d’un jargon à clarifier » que Pascal Balmand épinglait dans les textes du ministère sont tout aussi présentes dans le texte de Benoît Skouratko : « Les Enseignements Pratiques Interdisciplinaires permettent de découvrir autrement une discipline en la faisant dialoguer avec d’autres matières » ; « leur approche interroge vraiment les pratiques » ; « Notre époque interroge l’école » ; « la réforme est fondée sur une approche curriculaire » Enfin, l’on peut voir dans cette réforme « une occasion de réenchanter l’école ». Philippe Gorre Délégué d’Enseignement et Liberté P.S. : Le site du SGEC présente un autre document intitulé « La réforme du collège en questions-réponses »[vi]. Le recours à cette technique pédagogique surprend à notre époque d’approche curriculaire ! Le fond est le même que celui des deux textes faisant l’objet de cette note. Deux affirmations contestables cependant : A propos des manuels : "la liberté éditoriale est entière en France". La connivence entre les éditeurs et le ministère aussi. "Les programmes insistent sur la part nécessaire de l’apprentissage syllabique". En le noyant dans une approche globalisante. [i] http://www.enseignement-catholique.fr/ec/images/stories/communiques/en-correspondance_mai-2015-reforme-du-college.pdf [iii] Le ministère préfère écrire des acteurs de la société civile et des personnalités qualifiées. A l’heure actuelle, 6 parlementaires dont 4 de la majorité actuelle, 9 experts dont 3 inspecteurs généraux de l’Education nationale, 2 autres issus respectivement de du SNES-FSU et de la Ligue de l’enseignement et 4 unversitaires et 4 universitaires http://www.education.gouv.fr/cid75495/le-conseil-superieur-des-programmes.html Tweet |