Enseignement et Liberté
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CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

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Questions cruciales

Sauver l'école pour tous

Détails
Créé le vendredi 10 juin 2016 05:26

Sous ce titre[i], FX Bellamy s’en prend violemment à l’Apel (association des parents d’élèves de l’enseignement libre) en raison du soutien qu’elle a apporté, sans consulter ses adhérents et sans prendre le temps de la réflexion, à la réforme du collège.

 

Il voit dans ce soutien une démarche machiavélique de l’enseignement catholique, qui profiterait de la part d’autonomie dont il dispose et de la participation financière des parents pour continuer à proposer une authentique transmission des savoirs. Il précise toutefois que cela ne sera pas le cas pour les établissements privés situés dans les secteurs paupérisés, mais omet de dire que les établissements publics fréquentés par les enfants des familles « aisées » sauront bien s’affranchir de la réforme, en transformant, par exemple, les Enseignements Pratiques Interdisciplinaires en cours sérieux.

S’il a parfaitement raison, à mon avis, de penser que les enfants des milieux défavorisés seront les premières victimes d’une réforme prétendument faite en leur faveur, je pense qu’il a tort de prêter une intention machiavélique à l’enseignement catholique et d’imputer ce soutien à l’Apel.

Ce n’est en effet pas l’Apel qui a décidé de soutenir la réforme du collège, mais le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique placé sous l’autorité de la Conférence des évêques de France. Ce n’est pas par calcul que Pascal Balmand, le Secrétaire général, a fait ce choix, mais parce qu’il voit sincèrement dans la réforme du collège un moyen de « Réenchanter l’école », pour reprendre le titre de la grande campagne qu’il a lancée il y a quelque temps.

Je ne partage pas enfin, mais il faudra y revenir[ii], la conclusion de Bellamy appelant à la création d’associations concurrentes de l’Apel. La demande de parents d’inscription d’un enfant dans une école catholique ne nécessite pas qu’ils partagent la foi qu’elle est chargée de proposer, mais suppose qu’ils souhaitent qu’elle continue à vivre et donc qu’ils participent à ses structures.

C’est cette unité qui a permis à l’école libre d’échapper au Grand service public, avec, en particulier, la manifestation du 24 juin 1983 ; mais c’est aussi la contestation par sa base d’une direction timorée ou complaisante qui a rendu possible cette réaction.

Aujourd’hui comme il y a 33 ans, Enseignement et liberté agira dans ce sens.

Philippe Gorre



[i] http://www.fxbellamy.fr/blog/2016/06/07/sauver-lecole-pour-tous/

[ii] On peut en attendant lire un article que j’ai publié en 1987. Il reste malheureusement d’actualité : http://www.enseignementliberte.org/index.php/lettre-d-enseignement-et-liberte/articles/370-lettre-n-16-2eme-trimestre-1991


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Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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