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CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

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Questions cruciales

La République autoritaire

Détails
Créé le mardi 1 mars 2016 11:00

Agriculture, chômage, dette publique, immigration…, ce ne sont pas les motifs d’inquiétude qui manquent. Un seul monde nous semble épargné : celui du ministère de l’Education nationale. Après les réformes du collège, des programmes et de la notation, celle de l’orthographe entre en vigueur après vingt-cinq ans de sommeil.

 

Il y a évidemment une certaine logique à supprimer les fautes, après les notes et après les cours magistraux, mais c’est une logique mortifère. Les premiers à en pâtir seront ceux qui sont supposés en être les bénéficiaires, car ils seront condamnés à porter l’étiquette « orthographe simplifiée », pendant que ceux qui continueront à être élevés au sein d’une culture familiale classique  pourront toujours lire et comprendre nos auteurs classiques….On a peu de mal à imaginer qui les employeurs choisiront. A moins qu’il ne vienne à l’esprit de la ministre de corriger l’orthographe de Victor Hugo, de Balzac, de Baudelaire ou d’Aragon.

 

Est-ce parce qu’elle sentait confusément cela que Mme Vallaud-Belkacem a tenté de se décharger de sa responsabilité sur l’Académie ? Les pages suivantes montrent bien qu’il n’en est rien et qu’aujourd’hui, comme il y a vingt-cinq ans, c’est le pouvoir politique qui entend régenter la langue.

 

Cette réglementation administrative de l’orthographe est-elle un premier pas vers l’officialisation d’une novlangue ou d’un sabir destiné à se substituer au français ou n’est-elle qu’une tentative maladroite pour faire passer les réformes précédentes ? En tout cas, la multiplication des mouvements chez les enseignants et des protestations d’associations locales de parents d’élèves montre que c’est encore raté.

 

Dans cette situation le rôle d’une association comme la nôtre n’est pas de cultiver une vaine nostalgie du passé ni de pratiquer un activisme illusoire. Nous avons accumulé au cours des années un capital d’analyses et d’informations sur ce tout qui touche à la liberté d’enseignement et sur ce dont dépend sa qualité.

 

Pour l’école libre nous devons catalyser le soutien de ceux qui lui demandent d’être fidèle à sa mission et de ne pas se soumettre aux pouvoirs publics, comme cela vient malheureusement d’être le cas quand elle a approuvé la calamiteuse réforme du collège.

 

Pour la qualité de l’enseignement, l’heure est venue, au vu des progrès réalisés dans la connaissance du fonctionnement du cerveau et des études comparant sur le terrain l’efficacité des méthodes syllabiques et semi-globales, de redonner leur place aux premières.

 

Philippe Gorre, notre délégué général, va pouvoir dorénavant se consacrer à temps plein à ces questions. Si vous pouvez y participer vous aussi, sous quelque forme que ce soit, n’hésitez pas à lui en faire part.

 

Alors que les échéances électorales approchent, nous devons diffuser ces analyses dans le public et aux candidats. Cette Lettre est, avec notre site internet, notre page facebook et notre compte Twitter un moyen privilégié de le faire. Le bulletin ci-joint vous indique les façons dont vous pouvez contribuer à sa diffusion.

 

 

Recteur Armel Pécheul

 

 


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Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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