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Assemblée Générale extraordinairedu 16 juin 2023
L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
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Questions crucialesDécrochage scolaire ou les pratiques "vertueuses" de Najat Vallaud-Belkacem
Dans une vidéo du 1er décembre 2015, Mme Vallaud-Belkacem a présenté, un an près sa mise en œuvre, le bilan du plan Tous mobilisés pour vaincre le décrochage scolaire, expression qui désigne ceux qui abandonnent prématurément les bancs de l'école, sans qualification ni diplôme.
Dans le texte du site du ministère[1], à la rubrique « De quoi s’agit-il ? » paragraphe « des résultats encourageants », il est indiqué : « Les premiers résultats de la démarche partenariale, engagée par le Gouvernement, sont encourageants. Selon la dernière enquête de la Deep, on compte 110 000 jeunes sortant du système éducatif sans diplôme contre 136 000 en 2010. Autre décrue : 494 000 jeunes de 18 à 24 ans sont actuellement sans diplôme et sans formation contre 620 000 il y a 5 ans. »
Cependant, le plan contre le décrochage scolaire ayant été présenté par le Premier ministre le 21 novembre 2014 ; les deux premiers décrets d’application publiés le 7 décembre ; et le site proposant une prise en charge rapide pour tout jeune qui en fait la demande lancé le 19 mai 2015, quelle part peut-on attribuer au Plan contre le décrochage dans des variations enregistrées entre 2010 et le 1er décembre 2015 ? Deep désignant sans doute la DEPP, Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance du ministère, nous venons de poser la question à cette direction. Sans attendre sa réponse on trouve dans le texte déjà cité des indications intéressantes, telles que :
Autres indications intéressantes : « Evaluation Rentrée 2016 Les actions expérimentées sur la période 20152016 seront évaluées afin d’accompagner la généralisation des pratiques vertueuses avant la fin du mandat présidentiel. Objectif 2017 L'objectif fixé par le président de la République est de diviser par 2 le nombre de jeunes (aujourd'hui 136 000) sortant du système de formation initiale sans qualification suffisante (baccalauréat ou diplôme à finalité professionnelle CAP, BEP). sous 10% 2020 Dans le cadre de la stratégie Europe 2020, la France s'est engagée à abaisser le taux de jeunes (1824 ans) en dehors de tout système de formation et sans diplôme du second cycle du secondaire sous la barre des 10% d'ici à 2020 ». L’abaissement du taux de jeunes sous la barre des 10% en 2020 paraît aisément réalisable puisqu’à un autre endroit du dossier, il est indiqué qu’il est déjà réalisé, avec un taux de 9% ! La division par deux, en un an, du nombre de jeunes sortant du système de formation sans qualification, que l’on retienne pour aujourd’hui le nombre de 136 000 ou celui de 110 000 donné plus haut dans le dossier suppose à tout le moins un niveau élevé de « généralisation des pratiques vertueuses avant la fin du mandat présidentiel. » Si l’on comprend bien, il s’agirait de passer de 26 200 jeunes ayant bénéficié lors des 12 derniers mois du Plan de lutte contre le décrochage à 68 000 ou 55 000 lors des 12 prochains mois. Pour y parvenir le Décret n° 2015-1351 du 26 octobre 2015[2] prévoit que les élèves ayant échoué aux examens des voies générale, professionnelle et technologique seront autorisés à s'inscrire à nouveau dans l'établissement dans lequel ils étaient précédemment scolarisés. Un parcours aménagé de « stagiaire de la formation initiale » sera expérimenté. « Ce nouveau parcours formalise et encadre la possibilité donnée à un jeune, repéré comme en risque ou en situation de décrochage, de pouvoir respirer et prendre du recul en sortant temporairement du milieu scolaire et/ou de l’établissement, tout en intégrant des activités encadrées, proposées par l’établissement ou par le jeune lui-même[3].»
Dans les deux cas « Le jeune conservera le statut scolaire », au lieu de venir grossir le nombre des sans emploi. Telles sont les « pratiques vertueuses » qui auront pour effet, si elles ne remédient pas vraiment au décrochage scolaire, d’améliorer le bilan de l’emploi avant la fin du mandat présidentiel. Philippe Gorre
[1] http://www.gouvernement.fr/action/le-decrochage-scolaire
[2] http://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2015/10/26/MENE1518430D/jo
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