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CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

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Questions cruciales

La place de l'école sous contrat

Détails
Créé le jeudi 8 décembre 2016 17:05

La répartition des élèves et des enseignants entre l’école publique et l’école privée, pour l’ensemble du primaire et de secondaire, est la suivante (INSEE)

 

Enseignants (2015)

Public

Public en %

Privé

Privé en %

total

1er degré

330 496

88

44 034

12

374 530

2ème degré

387 030

80,5

93468

19,5

480 498

Ensemble

717 526

84

137 502

16

855 028

Elèves (2014)

En milliers

       

1er degré

5880

87

907

13

6787

2ème degré

4335

79

1162

21

5497

Ensemble

10215

83

2069

17

12284

 

Un sondage BVA réalisée en 2016 pour la presse de province fait ressortir que 45 % des personnes interrogées choisiraient l’école privée si elles en avaient la possibilité – contre 54 % pour l’école publique – alors que l’enseignement privé ne regroupe que 17 % des élèves et 16 % des enseignants.

 

Cependant, d’après la lettre d’information du Gouvernement il a été créé depuis le début du quinquennat 45 448 postes d’enseignants dans le public, soit 90,5 % de l’ensemble, contre 4 753 dans le privé sous contrat, soit 9,5 %.

 

Cette différence ne peut se justifier par le nombre d’élèves par enseignant, puisqu’au contraire ce nombre est, d’après les chiffres de l’INSEE cités plus haut, de 17,8 dans le public contre 20,6 dans le privé pour le premier degré et de 11,2 dans le public, contre 12,4 dans le privé pour le second degré.

 

Il paraît donc justifié de s’affranchir de la limitation, qui n’a rien de légal, des postes d’enseignants du privé sous contrat à 20 % du nombre de postes d’enseignants du public, qui n’est même pas atteint aujourd’hui, puisque l’on est à 19,2 % (137 502/717 526), si l’on veut adapter la disponibilité scolaire à l’attente des parents et permettre une progression de la mixité sociale qui lui est demandée par ailleurs.

 

 

Philippe Gorre

 

 


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Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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