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Assemblée Générale extraordinairedu 16 juin 2023
L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
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Questions crucialesLa place de l'école sous contrat
La répartition des élèves et des enseignants entre l’école publique et l’école privée, pour l’ensemble du primaire et de secondaire, est la suivante (INSEE)
Un sondage BVA réalisée en 2016 pour la presse de province fait ressortir que 45 % des personnes interrogées choisiraient l’école privée si elles en avaient la possibilité – contre 54 % pour l’école publique – alors que l’enseignement privé ne regroupe que 17 % des élèves et 16 % des enseignants.
Cependant, d’après la lettre d’information du Gouvernement il a été créé depuis le début du quinquennat 45 448 postes d’enseignants dans le public, soit 90,5 % de l’ensemble, contre 4 753 dans le privé sous contrat, soit 9,5 %.
Cette différence ne peut se justifier par le nombre d’élèves par enseignant, puisqu’au contraire ce nombre est, d’après les chiffres de l’INSEE cités plus haut, de 17,8 dans le public contre 20,6 dans le privé pour le premier degré et de 11,2 dans le public, contre 12,4 dans le privé pour le second degré.
Il paraît donc justifié de s’affranchir de la limitation, qui n’a rien de légal, des postes d’enseignants du privé sous contrat à 20 % du nombre de postes d’enseignants du public, qui n’est même pas atteint aujourd’hui, puisque l’on est à 19,2 % (137 502/717 526), si l’on veut adapter la disponibilité scolaire à l’attente des parents et permettre une progression de la mixité sociale qui lui est demandée par ailleurs.
Philippe Gorre
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