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Assemblée Générale extraordinairedu 16 juin 2023
L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
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Questions crucialesLe SGEC et l'APEL
Pascal Balmand qui a apporté le soutien de l’enseignement catholique à la réforme du collège est Secrétaire Général de l’Enseignement Catholique et à ce titre membre du Conseil pour l’enseignement catholique, organe de la Conférence des évêques de France. Le conseil compte quatre autres membres, le Cardinal Ricard, son président, et trois autres évêques. Pascal Balmand a justifié son soutien à la réforme en y voyant « une volonté de changement qui rejoint les évolutions souhaitées par l’Enseignement catholique », tout en précisant que « ses analyses ne relèvent en rien d’une prise de position [.] par rapport à Mme la ministre ».
Il est vrai que « chrétiens engagés » et pédagogistes inspirés par Rousseau font depuis longtemps chemin ensemble. C’est dans l’école catholique qu’est née l’idée, du temps où Jospin était ministre de l’Education nationale, de mettre « l’élève au centre du système éducatif ».
S’il paraît normal que relève en priorité du SGEC la question de la transmission de la foi et celle des rapports avec les pouvoirs publics, ne serait-il pas plus logique de laisser la parole en premier aux parents et à leurs représentants directs quand il s’agit des études de leurs enfants ?
Cela serait conforme aux statuts de l’enseignement catholique qui disposent : Première partie Section 1/• Les responsables de l’éducation/art. 4 La responsabilité éducative revient en premier lieu aux parents, de manière irremplaçable. Ils sont les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants ; ils ont à favoriser leur « éducation totale, personnelle et sociale »
Cinquième partie Section 2/LA GOUVERNANCE/• Organisation, subsidiarité, bien commun et charité art. 239 L’organisation de l’Enseignement catholique répond aux principes de subsidiarité, de bien commun et de charité, qui s’appliquent à tous les niveaux (communautés d’établissements, réseaux, diocèse, académie...). Les formes d’organisation et de gouvernance interviennent à la seule mesure des besoins, comme un concours qui établit ou rétablit le niveau de proximité dans sa capacité d’initiative et dans ses moyens propres d’agir et de se développer.
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