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CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

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Questions cruciales

Les « Palmes » académiques !

Détails
Créé le lundi 29 juin 2015 13:31

Non, Mme Vallaud-Belkacem ne s’est pas attribuée cette distinction pour la façon dont elle a conduit la réforme du collège ! En revanche elle a suscité des réactions peu habituelles au sein de l’Institut de France.

 

 

Si l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, directement touchée par un nouvel affaiblissement de l’enseignement des humanités n’a pas, et pour cause, rendu publique l’information inscrite à l’ordre du jour de son Comité secret du 22 mai sur Les contacts entre l’académie et le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur à propos de la réforme du collège, l’Académie des sciences a publié, le 28 mai, un avis sur les projets de programme, intitulé L’excellence pour tous, tandis que l’Académie française adoptait, à l’unanimité de ses membres, une déclaration Pour une vraie égalité des chances dans sa séance du 11 juin.

L’Académie des sciences, qui relève dans un communiqué qu’elle n’a pas été consultée à l’occasion des projets de programmes, alors qu’elle a pour mission de « promouvoir l’enseignement des sciences », considère que « ces programmes ne sont pas satisfaisants pour des raisons structurelles » ; elle dénonce leurs incohérences et un style inaccessible à beaucoup. !

Sur le fond, elle s’inquiète de la perte significative de « contenu de programmes construits autour de compétences plutôt que de connaissances, réduisant encore un peu plus la part de l’instruction dans notre système éducatif ».

En conclusion l’Académie déclare que « le découragement des professeurs est profond », mais se déclare convaincue qu’ils auront à cœur d’interpréter ces programmes de la manière la plus libre possible.

L’Académie française, dans sa déclaration, souligne d’emblée que c’est l’ensemble des projets de réforme du collège et des programmes d’enseignement qui n’est pas satisfaisant, car la publication d’un décret fixant la réforme du collège sans que les programmes enseignés soient définis « interdit la compréhension et dissimule la logique même des réformes proposées »

Elle déplore l’affaiblissement des disciplines fondamentales et le développement de thématiques interdisciplinaires

De son côté, l’Académie des beaux-arts a exprimé, dans un communiqué du 25 juin, son désaccord avec la réforme de l’enseignement artistique des conservatoires parisiens menée, cette fois, par la mairie de Paris.

Cette réforme, sous prétexte de manque de mixité sociale, de sélection jugée trop précoce et de formation qualifiée de trop académique, consiste à remplacer des modalités d’inscription jugées trop contraignantes, dues à l’insuffisance de places offertes, par un tirage au sort ; à développer les filières d’apprentissage collectif, en privant les élèves doués d’un enseignement d’excellence ; et à refuser aux enfants le libre choix de leurs instruments avant l’âge de dix ans. On reste dans le même ghetto idéologique : couper les têtes qui dépassent.

En tout cas, toutes ces réformes font l’unanimité contre elles et cette fois de la part des plus beaux esprits de notre pays : elles viennent d’obtenir la palme du rejet académique.

 

Recteur Armel Pécheul


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Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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