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Vous êtes ici : Accueil :: Questions cruciales :: Un processus de « purges staliniennes »

CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

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Questions cruciales

Un processus de « purges staliniennes »

Détails
Créé le mardi 30 juin 2015 12:16

Dans L’Homme Nouveau du 20 juin, le Père Yannick Bonnet qualifie ainsi « les consignes précises d’agression, au niveau du collège, contre les enseignants récalcitrants », données, d’après ses échos, par une Najat Vallaud-Belkacem qui, « ignorant tout de notre culture [.] peut la haïr de principe sans risquer d’avoir des remords »

.

 

Ces récalcitrants étaient les enseignants qui, après avoir fait le gros dos pendant leur passage à l’IUFM, en dissimulant leur hostilité au credo pédagogiste, usaient de leur liberté pédagogique pour faire consciencieusement leur travail d’enseignant dès qu’ils étaient sur le terrain.

Il est utile de préciser, pour ceux qui ne le connaissent pas, que Yannick Bonnet, polytechnicien, a été, après avoir travaillé dans l’industrie, directeur de l’Ecole supérieure de chimie de Lyon ; qu’il est l’auteur de Les Neuf fondamentaux de l’éducation (Presses de la Renaissance) et l’un des créateurs de l’association Lire-écrire.

On peut donc lui accorder quelque crédit quand il affirme que s’il est difficile de faire repasser une inspection à un professeur récemment bien noté, « il est possible de lui imposer une entrevue avec un inspecteur-conseil, qui va le mettre en accusation ».

Et Yannick Bonnet conclut son article par une citation peu réjouissante de George Orwell, tirée de La ferme des animaux : « Tous les hommes sont égaux mais les tenants du pédagogisme sont plus égaux que les malheureux héritiers d’une culture plus que millénaire ».


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Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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