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CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

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Questions cruciales

Apprentissage de la lecture : un livre essentiel

Détails
Créé le dimanche 26 avril 2015 07:19

Jérôme Deauvieau, Janine Reichstadt et Jean-Pierre Terrail viennent de publier chez Odile Jacob, Enseigner efficacement la lecture. Ce livre apporte une contribution majeure au débat sur les performances respectives des méthodes de lecture syllabiques (alphabétiques) et des méthodes mixtes (semi-globales).

 

L’ouvrage présente, sous une forme facilement accessible à qui n’a pas de compétences en statistiques, les résultats de l’étude[1] Lecture au CP : un effet manuel considérable conduite par Jérôme Deauvieau, comparant les résultats obtenus dans des classes de cours préparatoire d’écoles en zones d’éducation prioritaire de la région parisienne, selon qu’elles utilisent un manuel syllabique ou un manuel mixte.

La supériorité des méthodes syllabiques ressort très nettement de cette étude dont nous avions rendu compte lors de sa publication[2]. Nous regrettions alors, sans nous en étonner, le silence de l’institution scolaire et la discrétion de la presse sur des résultats troublant l’ordre établi par les pédagogistes.

La faiblesse des quelques critiques faites à l’étude explique d’ailleurs ce silence. La seule objection recevable parmi ces critiques tient à la dimension relativement modeste de l’étude, qu’il s’agisse de la taille de l’échantillon ou de la limitation à une mesure ponctuelle, à la fin de la classe de CP, du niveau des élèves.

Ces limites n’ôtent rien au sens des résultats obtenus, mais en rendent l’ampleur moins certaine. Elles sont dues à la minceur du budget dont disposait le laboratoire qui a pris l’étude en charge.

A la conclusion logique qu’il conviendrait de reprendre l’étude sur une plus grande échelle, Vincent Peillon avait déjà répondu aux auteurs qui l’en sollicitaient qu’elle irait à l’encontre de «  la liberté pédagogique des enseignants » ! ! !

L’autre apport majeur d’Enseigner efficacement la lecture est celui du chapitre 4 sur « les questions essentielles posées par l’enseignement de la lecture ».

Ce chapitre présente un exposé très clair de l’idée fausse assimilant l’écriture au langage, telle qu’elle a été introduite dans les instructions officielles de 1972, sous le nom de méthodes idéo-visuelles.

Devant les résultats catastrophiques obtenus par ces méthodes, l’institution scolaire a réintroduit le déchiffrage, tout en protestant qu’il ne pouvait suffire sans les recettes concoctées par les pédagogues pour accéder à la compréhension des textes.

Les auteurs analysent et démontrent la nocivité de ces recettes : lecture silencieuse, leçons de sons, lecture par hypothèse, mot-outils, reconnaissance directe des mots, etc.

Ils concluent, et nous les suivons, que l’enseignement systématique du code, tel que l’enseigne la méthode syllabique est bien la voie rationnelle pour faire des lecteurs experts et pour ouvrir aux enfants de milieux défavorisés l’accès à la culture.

Philippe Gorre

Janine Reichstadt a publié Apprendre à lire : l’enjeu de la syllabique chez L’Harmattan



[1] http://www.formapex.com/la-lecture/1088-lecture-au-cp--un-effet-manuel-considerable

[2] http://www.enseignementliberte.org/index.php/37-les-lettres/874-lecture-au-cp-un-effet-manuel-considerable


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Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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