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Assemblée Générale extraordinairedu 16 juin 2023
L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
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Questions crucialesLa pédophilie à l’école et Mme Taubira, par le Bulletin d'André Noël
La pédophilie à l’école et Mme Taubira, par le Bulletin d'André Noël
C'est à croire que les cas de pédophilie explosent dans les écoles de la République ! Il n'est pas de semaine où l'on ne découvre qu’un instituteur, un directeur ou un animateur sportif sacrifient à cette odieuse perversité. On apprend en même temps que la plupart sont récidivistes, déjà condamnés ou, au moins, signalés. En réalité, il n'y en pas davantage qu'avant, simplement les bouches s'ouvrent sur ce fléau. On attaque l'Eglise parce qu'elle a, hélas ! en son sein des prêtres dévoyés, peu nombreux certes mais dont la défaillance est exploitée jusqu'à la nausée par les adversaires de Rome.
Car on attaque l'institution qui est jugée responsable, on explique que le célibat « obligatoire » contraint certains à abuser d'enfants. Cela n'a rien à voir avec le célibat ; la grande majorité des pédophiles sont mariés, ce qui est le cas des instituteurs. On reproche à l'Eglise d'avoir fermé les yeux en se contentant de déplacer les prêtres fautifs. Si l'institution est attaquée, il n'en est rien pour les enseignants pédophiles ; l'Education nationale et ses ministres successifs ne sont jamais mis en cause. Et pourtant l'Education nationale est bien responsable de ce silence observé jusqu'ici sur le comportement de ces instituteurs pédophiles !
Dans l'Eure, en 2004, il y eut un procès aux Assises à l'encontre d'un instituteur accusé de viol sur plusieurs de ses élèves : il fut condamné à 15 ans de réclusion. L'avocat de la partie civile interrogea un inspecteur de l'Education nationale, en tant que témoin, lui demandant ce qu'il faut faire quand un élève est victime des agissements immoraux de son instituteur. Réponse de ce haut fonctionnaire: « Ne rien dire et changer l'enfant d'école, ce que font beaucoup de mères. » A force de ne rien dire, d'étouffer les affaires, elles prospèrent. Et si des mères changent le gamin d'école, c'est en suivant, le plus souvent, les conseils de la direction elle-même aiguillonnée par le ministère. Le but est de protéger l'institution d'abord, les enfante ensuite.
Dénoncer un instituteur pédophile est une source de complications pour une administration très lourde aux procédures complexes sous la surveillance permanente du puissant et très corporatiste syndicat des instituteurs. Après l'avoir sermonné en interne et frappé d'un blâme, on déplace l'intéressé en espérant que, la leçon lui ayant servi, il se tiendra tranquille. Ce qui est évidemment méconnaître « l'addiction » qu'est l'attirance immorale pour les enfants, à laquelle il est difficile de renoncer sans traitement approprié. Et il recommence !
Qu'est-ce qui a changé pour que maintenant les bouches s'ouvrent ? Le gouvernement, en l'occurrence le ministère de l'Education nationale, a donné le feu vert devant l'indignation de plus en plus vive à l'égard de la pédophilie. S'ajoute également la mobilisation qui s'est faite parmi les parents d'élèves contre l'introduction de la funeste théorie du genre à l'école, montrant l'extrême sensibilité des parents à ce sujet.
Culturellement, une certaine gauche, dans le sillage du « il est interdit d'interdire » et du « jour sans entraves » a été plus que tolérante, voire complice, à l'égard de la pédophilie. Qu'on se souvienne de l'affaire du Coral, en 1982, où dans un « lieu de vie » pour les jeunes, des animateurs et des personnalités extérieures eurent des relations sexuelles avec de très jeunes mineur(e)s. Poursuivis en justice et légèrement condamnés, il y eut une pétition en leur faveur affirmant que les enfants n'ont subi « aucune violence », et qu'ils étaient « consentants », ajoutant « si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c'est pour quoi faire ? » et « trois ans pour des baisers et des caresses, ça suffit ! »
Le texte était signé par la crème de l'intelligentsia de gauche, socialiste et communiste, entre autres : Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Gilles Deleuze, Bernard Kouchner, Jack Lang, Gabriel Matzneff, Catherine Millet et Philippe Sollers. C'est cela aussi, la « culture » et les « valeurs » d'une certaine gauche !
Le gouvernement actuel, face à des faits qui scandalisent et inquiètent à juste titre les parents, a donc convoqué à la hâte et dans un grand déploiement de solennité un sommet à la Sorbonne ! Il réunissait, il y a trois semaines, tous les recteurs et les procureurs généraux, sous la houlette de leur ministre de tutelle respectif, Najat Vallaud-Belkacem et Christiane Taubira. Dans quel dessein ? Pour « réfléchir ».
Comme si le temps était encore à la réflexion et non point à l'action ! Ils ont réfléchi à « la transmission des informations en cas de condamnation d'enseignants pour pédophilie. » Il est bien temps ! Résultat… une circulaire destinée à « perfectionner les procédures d'échanges d'informations entre les deux administrations », en l'occurrence celles de la justice et de l'éducation. On aurait pu imaginer que c'était fait depuis longtemps. Eh bien non, figurez-vous ! C'est pourquoi des individus déjà condamnés pour pédophilie ont pu continuer à côtoyer des enfants! Mais attention, a dit Mme Taubira, pas trop vite, il y a un problème. Lequel ? « Décider quelles pièces de procédure devraient être transmises et pour quelles infractions. » Il faudra, dit-elle, différencier « condamnations et poursuites » et « les distinguer au nom de la présomption d'innocence. » Autrement dit, et en bonne logique « taubiresque », tant qu'un instituteur poursuivi pour pédophilie n'est pas condamné, il est présumé innocent et cette présomption implique sans doute que ne soient pas « communiquées » à l'Education nationale les pièces qui l'incriminent. ? Or, s'il est un domaine où le principe de précaution devrait s'appliquer, c'est bien celui-là. On reconnaît là le laxisme de Christiane Taubira qui veut à tout prix éviter la prison à ceux qui, pourtant, la méritent.
Comme si le temps était encore à la réflexion et non point à l'action ! Ils ont réfléchi à « la transmission des informations en cas de condamnation d'enseignants pour pédophilie. » Il est bien temps ! Résultat… une circulaire destinée à « perfectionner les procédures d'échanges d'informations entre les deux administrations », en l'occurrence celles de la justice et de l'éducation. On aurait pu imaginer que c'était fait depuis longtemps. Eh bien non, figurez-vous ! C'est pourquoi des individus déjà condamnés pour pédophilie ont pu continuer à côtoyer des enfants! Mais attention, a dit Mme Taubira, pas trop vite, il y a un problème. Lequel ? « Décider quelles pièces de procédure devraient être transmises et pour quelles infractions. » Il faudra, dit-elle, différencier « condamnations et poursuites » et « les distinguer au nom de la présomption d'innocence. » Autrement dit, et en bonne logique « taubiresque », tant qu'un instituteur poursuivi pour pédophilie n'est pas condamné, il est présumé innocent et cette présomption implique sans doute que ne soient pas « communiquées » à l'Education nationale les pièces qui l'incriminent. ? Or, s'il est un domaine où le principe de précaution devrait s'appliquer, c'est bien celui-là. On reconnaît là le laxisme de Christiane Taubira qui veut à tout prix éviter la prison à ceux qui, pourtant, la méritent.
Le Bulletin d’André Noël N° 2422 semaine du 4 au 10 mai 2015
Lettre d’information fondée en 1949 par André Noël (†1964), député Édition & Impression : A.I.L. – Ass.1901 – 23, rue Paul Vaillant-Couturier, 94700 MAISONS-ALFORT – Tél & Fax : 01 49 777 333 E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Tweet |