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Le bilan de l'ère BlanquerChers amis,
Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».
Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ? Lire la suite... |
Questions crucialesLecture : la guerre des méthodes est-elle terminée aux antipodes ?
C’est en tout ce qu’affirme Sarah Mitchell, ministre for Education and early Childhood Learning des Nouvelles Galles du Sud, en Australie, dans un article intitulé The reading wars are over and phonics has won.
Elle attribue à juste titre cette victoire des phonics, c’est-à-dire de la méthode syllabique (du b.a.-ba !) à ses résultats meilleurs dans la très grande majorité des cas à ceux des autres méthodes et sur la pénalisation des élèves, en particulier ceux qui souffrent de handicaps, si elle n’est pas correctement enseignée.
La victoire est-elle pour autant assurée ?
Sarah Mitchell n’en est pas sûre, car elle déplore que « des parties de la communauté éducative soient tellement aveuglées par l’idéologie qu’elle ne peuvent se résoudre à accepter les preuves en faveur de la phonétique ». Elle sait aussi que si « la plupart des professeurs d’école primaire reconnaissent l’importance de la phonétique, trop d’entre eux disent qu’ils n’ont pas reçu une formation adéquate pour l’enseigner correctement. »
Elle reproche aux University education faculties (en français Institut national Supérieur du professorat et de l’Education) « de s’impliquer dans des débats sur des pédagogies de lecture discréditées, alors qu’elles devraient se concentrer sur la fourniture aux enseignants des outils qui, selon les données probantes, feront la plus grande différence en classe ». Elle pense qu’il faut faire le ménage dans ces facultés, en écartant les universitaires qui rejettent les meilleures pratiques fondées sur des preuves.
En conclusion, elle indique que des évaluations des compétences en décodage ont été réalisées dans 521 écoles et que 98% des maîtres ont déclaré qu’ils tiendraient compte de leurs résultats dans leurs pratiques. Enfin ces enseignants bénéficieront d’une formation et d’un soutien.
C’est pour n’avoir pu ou voulu prendre des mesures de cette nature que Gilles de Robien n’a pas réussi à atteindre en 2006 l’objectif qui est aujourd’hui celui de Sarah Mitchell*.
Philippe Gorre
*.La réforme de 2006 : http://www.enseignementliberte.org/index.php/publications-et-documents/dossier-apprentissage-de-la-lecture/les-articles/819-enseignement The reading wars are over and phonics has won https://www.smh.com.au/national/nsw/the-reading-wars-are-over-and-phonics-has-won-20201127-p56ioj.html Tweet |