.componentheading, .contentheading, div.module h3, div.module_menu h3, div.module_text h3, h2, a.contentpagetitle { font-family:Nobile;} #top_outer { border:none;}
Assemblée Générale extraordinairedu 16 juin 2023
L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
Lire la suite... |
Questions crucialesLettre n°145 : en guise de conclusion
Une Lettre ouverte intitulée De la pluralité des cadres théoriques et des méthodes de recherche en éducation pour penser scientifiquement les faits éducatifs*, signée par 9 associations de chercheurs en didactiques des disciplines et en sciences de l’éducation et 4 revues scientifiques, publiée le 10 novembre, s’insurge contre la publication des Recommandations pédagogiques pour accompagner le confinement et sa sortie signée par le Conseil scientifique de l’éducation et affirme que « la question des preuves d'efficacité des pratiques nécessite un débat à la fois scientifique et citoyen ».
Le 29 novembre, Mediapart annonce, sous le titre Blanquer teste un manuel de lecture officiel: vers une caporalisation des enseignants ?** « L’Education nationale expérimente dans dix départements son propre manuel de lecture. Des chercheurs et éditeurs craignent une atteinte à la liberté pédagogique et s’alarment de l’interventionnisme de Jean-Michel Blanquer. »
L’article indique que « traditionnellement, la liberté pédagogique encadre la liberté d’édition. En France, jamais il n’y a eu d’édition d’État dans le sens d’un manuel publié et prescrit par les autorités, même du temps de Jules Ferry ou de Pétain ».
Cette liberté pédagogique ne doit pas être, comme elle l’est depuis des décennies, celle des seuls chercheurs en didactiques des disciplines et en sciences de l’éducation qui ont imposé dans l’apprentissage de la lecture, à travers la formation des maîtres et les contrôles de l’inspection des pratiques absurdes.
Ces pratiques semblent inspirées de l’exemple de ceux qui, plutôt que de s’appuyer sur la connaissance des déclinaisons et des conjugaisons, essayent de traduire le latin en s’appuyant sur des ressemblances de mots et sur le contexte du récit. C’est une idée ingénieuse, mais qui a le défaut d’échouer le plus souvent, car pour une bonne solution, il y en a plusieurs de mauvaises.
** http://demain-lecole.over-blog.com/2020/11/blanquer-teste-un-manuel-de-lecture-officiel-vers-une-caporalisation-des-enseignants.html Tweet |