Enseignement et Liberté
  • Présentation
    • Manifeste et comité d'honneur
    • Conseil d'administration
    • Statut
    • Mentions Légales
  • Publications et documents
    • Citations sur la lecture
    • Actualité
    • Dossier "Apprentissage de la lecture"
      • Les articles
    • Documents
    • Travaux législatifs
    • Réponse à un questionnaire
    • Bibliothèque de l'IPC
      • Livres
      • Revues et fascicules
      • Travaux de recherche
    • Recours juridique
  • Activités
    • Colloques et débats
    • Prix d'enseignement et liberté
    • Commandez vos livres
  • Lettres
    • Articles
    • Thèmes
      • Laïcité
      • Politique de l'Éducation
      • Apprentissage de la lecture et pédagogie
      • Violence à l'école
      • Université et grandes écoles
      • Socialisation des enfants
      • International
      • École catholique
      • Aspects constitutionnels
      • Chèque scolaire et écoles hors contrat
  • Soutien
  • Contact
Vous êtes ici : Accueil :: Questions cruciales :: L’enseignement catholique et la réforme du collège

CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

Lire la suite...

Questions cruciales

L’enseignement catholique et la réforme du collège

Détails
Créé le jeudi 22 mars 2018 08:00

Les instances officielles de l’enseignement catholique avaient apporté, en mai 2015, leur soutien à la réforme du collège initiée par Mme Vallaud-Belkacem.

 

Dans un numéro spécial de la Lettre du Secrétariat général de l’enseignement catholique, Pascal Balmand, son Secrétaire général, écrivait que « le projet de réforme ne supprime pas l’enseignement du grec et du latin, ni ne réduit globalement la part des langues vivantes ». Il voyait dans la réforme « une volonté de changement qui rejoint les évolutions souhaitées par l’Enseignement catholique ».

 

Dans le même numéro, il affirmait que le Conseil Supérieur des Programmes, présidé alors par Michel Lussault, était « un organisme totalement indépendant ». L’Apel nationale, qui rassemble les associations de parents d’élèves de chaque établissement, lui avait emboîté le pas. L’Apel s’était d’ailleurs bien gardée de consulter les parents, pourtant « premiers et principaux éducateurs de leurs enfants », selon les statuts de l’enseignement catholique.

 

La publication par le Sgec, en septembre 2017, d’un « Bilan d’étape de la réforme du collège » devrait inquiéter ceux qui n’avaient voulu voir dans les déclarations que nous venons de rappeler qu’une sorte de complaisance obligée de l’enseignement sous contrat envers un ministère qui dispose de tous les moyens pour l’étouffer.

 

L’enquête qui a permis d’établir ce bilan sur une réforme, « qui bouscule mais interpelle », selon la formule de ses auteurs, se garde bien de demander à ses destinataires si cette réforme les satisfait ou s’ils préfèrent que soit poursuivi le détricotage entamé par Jean-Michel Blanquer.

 

La multiplicité des questions, leur formulation, semblent au contraire avoir pour but de faire accroire que les établissements, et à travers eux les parents, approuvent les choix du Sgec. L’analyse du bilan d’étape que l’on trouvera page suivante montre au contraire que parmi le faible nombre d’établissements ayant répondu, une majorité juge que la réforme n’a pas apporté les progrès mis en avant.

 

Pour autant, le Sgec « fort de la richesse d’initiatives dont témoigne cette enquête » n’en a pas moins décidé d’organiser sur ce sujet, le 18 mai prochain, « une grande journée de partage et d’expression pour les acteurs du collège ».

 

Comme en 1984 contre le projet Savary, Enseignement et Liberté, sera aux côtés de ceux, enseignants et parents, qui refusent que l’école catholique succombe aux tentations idéologiques qui la détourneraient de sa mission.

 

 

Recteur Armel Pécheul


Tweet
  • < Précédent
  • Suivant >
FacebookTwitter

Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
Details...