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CHARLEMAGNE

  Liberté d'enseignement et liberté pédagogique

 

AP

L’Instruction en Famille est une liberté reconnue par la loi Jules Ferry de 1882 qui rendait l’instruction obligatoire. Elle a été sacralisée par la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Le projet de loi confortant le respect des principes de la République qui sera discuté au Sénat à partir du 30 mars prévoit de soumettre cette liberté à une autorisation préalable au cas par cas.  ll s’agit donc, en fait, d’y mettre fin en la transformant en une  simple dérogation.

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Questions cruciales

L’avenir de l’école est en jeu : il faut continuer, Monsieur le Ministre.

Détails
Créé le lundi 6 novembre 2017 08:00

Le passage de Mme Vallaud-Belkacem à l’Education nationale, après ceux de Vincent Peillon et de Benoît Hamon, s’est traduit par un véritable renoncement à la transmission des connaissances à une grande partie des élèves.

Nous avons dénoncé en son temps le remplacement des notes par des évaluations, la priorité donnée aux compétences sur les connaissances, la réforme de l’orthographe, l’enterrement des langues anciennes dans des Enseignements Pratiques Interdisciplinaires et la réforme des programmes du collège, faits les plus marquants d’une politique prétendue égalitaire dont les enfants des classes populaires sont les premières victimes.

 

 

Jean-Michel Blanquer, le nouveau ministre, connait très bien, contrairement à ses prédécesseurs, le fonctionnement du ministère et les difficultés de l’école. Il s’est attaché dès sa nomination à revenir aux « fondamentaux ». C’est pour l’instant un sans faute.

Au-delà de ces mesures d’urgence, il a clairement mis en cause la révolution pédagogique qui ruine l’école depuis deux générations. Parmi les déclarations qu’il a faites à ce sujet, les plus utiles sont

  • celle relative à l’importance de l’acquisition des savoirs de base : lire, écrire, compter, en aidant les enfants à « acquérir ces automatismes cognitifs très jeunes ».
  • La décision de « renforcer l’approche chronologique » en histoire et d’étudier notre patrimoine littéraire « par courants et époques spécifiques » au lieu de l’aborder, comme c’est le cas maintenant, par de « grandes idées un peu conceptuelles ».

Ces déclarations ébranlent la caste des pédagogues, laquelle contrôle la recherche sur l’éducation et régente les programmes. Tant mieux ! C’est un très bon début. Il faut continuer à ne rien lâcher, Monsieur le Ministre.

Le conseil d’administration de notre association avait décidé, avant la formation de l’actuel gouvernement, de mener une action contre le pédagogisme. Une telle action est parfaitement complémentaire de celle que nous menons depuis la création de notre association en faveur du libre choix de l’école.

La lutte contre le pédagogisme et ses méfaits pour la formation de nos enfants doit d’ailleurs être menée dans l’enseignement sous contrat comme dans l’enseignement public.

L’expérience que nous avons acquise dans la défense des méthodes syllabiques de lecture, les contacts que nous entretenons depuis de nombreuses années sur le plan international avec des universitaires s’intéressant aux questions pédagogiques nous permettent d’apporter une contribution utile à cette action.

Vous en trouverez les grandes lignes dans l’article « La révolution pédagogique » Vos suggestions et vos critiques seront les bienvenues[1].

Merci à tous d’avoir persévéré, mais continuons ensemble car le redressement n’en est qu’à ses débuts

Recteur Armel Pécheul



[1] Votre soutien financier, gage de notre indépendance, nous est aussi nécessaire. Merci de répondre à l’appel que je vous adresse dans ce sens, dans la mesure de vos moyens.



 

 

 


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Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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