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Vous êtes ici : Accueil :: Questions cruciales :: L’avenir de l’école est en jeu : il faut continuer, Monsieur le Ministre.

CHARLEMAGNE

  Assemblée Générale extraordinaire

du 16 juin 2023

 

L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
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Questions cruciales

L’avenir de l’école est en jeu : il faut continuer, Monsieur le Ministre.

Détails
Créé le lundi 6 novembre 2017 08:00

Le passage de Mme Vallaud-Belkacem à l’Education nationale, après ceux de Vincent Peillon et de Benoît Hamon, s’est traduit par un véritable renoncement à la transmission des connaissances à une grande partie des élèves.

Nous avons dénoncé en son temps le remplacement des notes par des évaluations, la priorité donnée aux compétences sur les connaissances, la réforme de l’orthographe, l’enterrement des langues anciennes dans des Enseignements Pratiques Interdisciplinaires et la réforme des programmes du collège, faits les plus marquants d’une politique prétendue égalitaire dont les enfants des classes populaires sont les premières victimes.

 

 

Jean-Michel Blanquer, le nouveau ministre, connait très bien, contrairement à ses prédécesseurs, le fonctionnement du ministère et les difficultés de l’école. Il s’est attaché dès sa nomination à revenir aux « fondamentaux ». C’est pour l’instant un sans faute.

Au-delà de ces mesures d’urgence, il a clairement mis en cause la révolution pédagogique qui ruine l’école depuis deux générations. Parmi les déclarations qu’il a faites à ce sujet, les plus utiles sont

  • celle relative à l’importance de l’acquisition des savoirs de base : lire, écrire, compter, en aidant les enfants à « acquérir ces automatismes cognitifs très jeunes ».
  • La décision de « renforcer l’approche chronologique » en histoire et d’étudier notre patrimoine littéraire « par courants et époques spécifiques » au lieu de l’aborder, comme c’est le cas maintenant, par de « grandes idées un peu conceptuelles ».

Ces déclarations ébranlent la caste des pédagogues, laquelle contrôle la recherche sur l’éducation et régente les programmes. Tant mieux ! C’est un très bon début. Il faut continuer à ne rien lâcher, Monsieur le Ministre.

Le conseil d’administration de notre association avait décidé, avant la formation de l’actuel gouvernement, de mener une action contre le pédagogisme. Une telle action est parfaitement complémentaire de celle que nous menons depuis la création de notre association en faveur du libre choix de l’école.

La lutte contre le pédagogisme et ses méfaits pour la formation de nos enfants doit d’ailleurs être menée dans l’enseignement sous contrat comme dans l’enseignement public.

L’expérience que nous avons acquise dans la défense des méthodes syllabiques de lecture, les contacts que nous entretenons depuis de nombreuses années sur le plan international avec des universitaires s’intéressant aux questions pédagogiques nous permettent d’apporter une contribution utile à cette action.

Vous en trouverez les grandes lignes dans l’article « La révolution pédagogique » Vos suggestions et vos critiques seront les bienvenues[1].

Merci à tous d’avoir persévéré, mais continuons ensemble car le redressement n’en est qu’à ses débuts

Recteur Armel Pécheul



[1] Votre soutien financier, gage de notre indépendance, nous est aussi nécessaire. Merci de répondre à l’appel que je vous adresse dans ce sens, dans la mesure de vos moyens.



 

 

 


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