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CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

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Questions cruciales

La réforme des réformes

Détails
Créé le vendredi 14 juillet 2017 08:00

La réforme des réformes 

 

Le recteur Jean-Michel Blanquer, nouveau ministre de l’Education nationale, n’a pas perdu de temps pour revenir sur les aspects les plus criants des réformes de Mme Vallaud-Belkacem. Un arrêté publié le 16 juin prévoit :

  • La disparition des huit thèmes imposés pour les Enseignements Pratiques Interdisciplinaires, chaque établissement devenant libre de déterminer les siens, avec la possibilité de n’en faire qu’un, les autres étant remplacés par des Accompagnements personnalisés.

 

    • Le rétablissement des cours de latin et de grec sur option, avec trois heures par semaine en quatrième et en troisième, comme avant la réforme de 2016, mais seulement une heure en cinquième contre deux auparavant.

Trois autres dispositions entreront également en vigueur à la rentrée de septembre prochain :

  • Le retour à la semaine de quatre jours, pour les communes qui le souhaitent, avec l’accord de l’inspecteur d’académie.
  • Des études dirigées facultatives au collège pour faire les devoirs
  • Le dédoublement des classes de Cours Préparatoire (CP dans les Réseaux d’éducation prioritaire (la mesure sera étendue aux classes de CE1 à la rentrée de 2018).

Jean-Michel Blanquer a mis en place ces corrections indispensables de la politique égalitariste menée au détriment de tous par ses prédécesseurs en donnant aux établissements scolaires la liberté d’effectuer des choix en matière d’organisation du travail scolaire, qu’il s’agisse du temps de travail ou des matières enseignées. Il l’a fait avec précaution, parce qu’il sait bien que l’on ne fait pas abstraction sans dommage d’une longue tradition de centralisme. 

Pour les parents, il s’agit de la liberté du choix de l’école de leurs enfants, dont la défense est à l’origine de la création de notre association et pour laquelle nous n’avons cessé et nous ne cesserons de lutter. 

Pour les maîtres, il s’agit de leur liberté pédagogique. L’exercice de cette liberté demande qu’il soit tenu compte de leurs préférences entre les projets pédagogiques des établissements lors des affectations. Elle demande aussi que soit mis fin à l’infantilisation des futurs maîtres par la formation trop souvent pratiquée dans les écoles de professorat (ESPE). 

Ce ne sont pas seulement les parents et les maîtres qui sont les victimes du pédagogisme dont Jean-Marie Blanquer a déclaré qu’il « doit désormais relever du monde d’hier ». La réforme de l’orthographe en est un exemple. Je vous invite à en demander l’annulation.

Recteur Armel Pécheul



 

 

 


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Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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