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Vous êtes ici : Accueil :: Questions cruciales :: "La caste des pédagogues prétentieux"

CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

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Questions cruciales

"La caste des pédagogues prétentieux"

Détails
Créé le vendredi 9 décembre 2016 20:00

Lors du troisième débat entre les candidats à la primaire de la droite et du centre, François Fillon a dénoncé la caste des pédagogues prétentieux. Il visait clairement ceux qui ont pris nos enfants en otage avec la réforme Jospin de 1989, en prétendant vouloir les mettre au centre du système éducatif ; ceux qui ont poussé à la porte du Haut Conseil de l’Education Laurent Lafforgue, auteur avec Liliane Lurçat de La débâcle de l’école et grand mathématicien ; ceux qui ont provoqué les démissions du Conseil National des Programmes de son président, Alain Boissinot, d’Annie Gennevard et de Jacques Grosperrin, parlementaires.

 

Ce sont eux, aussi, qui ont empêché, il y dix ans, Gilles de Robien de rétablir les méthodes syllabiques d’enseignement de la lecture.

 

Nous l’avions alors soutenu en faisant valoir les arguments scientifiques en faveur de ces méthodes. Ces arguments ont été rassemblés sur notre site Internet. Vous trouverez dans ce numéro un article faisant le point sur la situation actuelle du débat sur les méthodes d’apprentissage de la lecture (en cliquant ici).

 

Notre conseil d’administration, réuni le 3 décembre, a souhaité que nous développions nos travaux sur cette question et les étendions aux bouleversements pédagogiques des dernières décennies qui ont abouti à la dégradation actuelle de notre école.

 

Cela ne nous éloigne pas de la défense de la liberté d’enseignement dont la liberté pédagogique est d’ailleurs une composante essentielle. Le libre choix de l’école a été fort malmené pendant le quinquennat de François Hollande et particulièrement par Najat Vallaud-Belkacem.

 

 Vous trouverez dans ce numéro la traduction en chiffres de cette politique pour l’école sous contrat.

 

Dans un ouvrage publié cette année sur l’importance de l’instruction et sur l’échec des théories en vigueur aujourd’hui, un universitaire américain[1] consacre un chapitre entier au déclin de notre système éducatif dont il dit qu’il était un des meilleurs du monde il y a quarante ans.

 

Le changement politique attendu des prochaines élections ne suffira pas à lui seul à redresser l’école. Ce redressement dépend aussi de nous. 

 

 

Recteur Armel Pécheul

 

 

[1] Why knowledge matters, par E.D. Hirsch, Harvard education Press

 


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Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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