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Assemblée Générale extraordinairedu 16 juin 2023
L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
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Questions crucialesDe la poudre aux yeux
L’objet commun de toutes les réformes du système scolaire lancées par Najat Vallaud-Belkacem est de camoufler son impuissance à intégrer une fraction sans cesse croissante des enfants issus, comme on dit, de la diversité.
La primauté de l’évaluation des compétences sur la notation des connaissances, la mixité sociale forcée, le saccage de l’enseignement de l’histoire pour complaire à ces populations, les enseignements interdisciplinaires à ceux qui n’assimilent pas les enseignements disciplinaires sont autant de poudre aux yeux destinée à cacher que le roi est nu.
Les « compétences » de Mme Vallaud-Belkacem dans le maniement de cette poudre sont grandes. Elle les a déjà prouvées en tant que ministre des droits des femmes.
Elle a apporté au ministère de l’Education nationale, avec son dogmatisme en matière d’indifférenciation des sexes, des techniques de communication bien rodées dont deux des principaux ressorts sont l’art de jouer les petites filles ignorantes et celui de manipuler les sondages. En voilà deux exemples :
Invitée de France Info le 10 novembre pour parler du durcissement de la carte scolaire, elle a tenté de rassurer les parents en disant qu’elle ne veut rien imposer, mais rendre attractifs les établissements qui vont mal, en « travaillant sur l’offre pédagogique » ; en y proposant par exemple, a-t-elle dit, l’apprentissage du chinois, avant d’ajouter, avec un joli sourire « je dis n’importe quoi ».
Elle a fait réaliser par l’IFOP un sondage qui, d’après le compte-rendu, « met en lumière un soutien large et massif aux principales mesures annoncées par Najat Vallaud-Belkacem ». En réalité, ce soutien large et massif va à l’instauration de dictées et d’exercices de calcul mental quotidiens à l’école primaire, idée qu’elle a sortie, sans avoir la moindre intention, ni la moindre chance le voudrait-elle, de mettre en œuvre, en raison de l’opposition des pédagogues qui continuent de faire la loi au ministère.
C’est pourtant l’abolition de cette dictature des pédagogues, s’obstinant dans les erreurs qu’ils commettent depuis deux générations, qui est la clef de la réforme de l’enseignement que nous appelons. Najat Vallaud-Belkacem s’est bien gardée d’y mettre un terme.
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