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Le bilan de l'ère BlanquerChers amis,
Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».
Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ? Lire la suite... |
Questions crucialesDe la poudre aux yeux
L’objet commun de toutes les réformes du système scolaire lancées par Najat Vallaud-Belkacem est de camoufler son impuissance à intégrer une fraction sans cesse croissante des enfants issus, comme on dit, de la diversité.
La primauté de l’évaluation des compétences sur la notation des connaissances, la mixité sociale forcée, le saccage de l’enseignement de l’histoire pour complaire à ces populations, les enseignements interdisciplinaires à ceux qui n’assimilent pas les enseignements disciplinaires sont autant de poudre aux yeux destinée à cacher que le roi est nu.
Les « compétences » de Mme Vallaud-Belkacem dans le maniement de cette poudre sont grandes. Elle les a déjà prouvées en tant que ministre des droits des femmes.
Elle a apporté au ministère de l’Education nationale, avec son dogmatisme en matière d’indifférenciation des sexes, des techniques de communication bien rodées dont deux des principaux ressorts sont l’art de jouer les petites filles ignorantes et celui de manipuler les sondages. En voilà deux exemples :
Invitée de France Info le 10 novembre pour parler du durcissement de la carte scolaire, elle a tenté de rassurer les parents en disant qu’elle ne veut rien imposer, mais rendre attractifs les établissements qui vont mal, en « travaillant sur l’offre pédagogique » ; en y proposant par exemple, a-t-elle dit, l’apprentissage du chinois, avant d’ajouter, avec un joli sourire « je dis n’importe quoi ».
Elle a fait réaliser par l’IFOP un sondage qui, d’après le compte-rendu, « met en lumière un soutien large et massif aux principales mesures annoncées par Najat Vallaud-Belkacem ». En réalité, ce soutien large et massif va à l’instauration de dictées et d’exercices de calcul mental quotidiens à l’école primaire, idée qu’elle a sortie, sans avoir la moindre intention, ni la moindre chance le voudrait-elle, de mettre en œuvre, en raison de l’opposition des pédagogues qui continuent de faire la loi au ministère.
C’est pourtant l’abolition de cette dictature des pédagogues, s’obstinant dans les erreurs qu’ils commettent depuis deux générations, qui est la clef de la réforme de l’enseignement que nous appelons. Najat Vallaud-Belkacem s’est bien gardée d’y mettre un terme.
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