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CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

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Questions cruciales

Où va l'école catholique ?

Détails
Créé le lundi 23 novembre 2015 20:09

Si les parents d’élèves sont d’une façon générale, comme les syndicats d’enseignants, l’Académie française, celle des Inscriptions et belles-lettres et celle des Sciences morales et politiques, hostiles à la réforme du collège, les dirigeants des deux grandes fédérations de parents d’élèves du public, FCPE et PEEP, et l’UNAPEL pour l’enseignement catholique, la soutiennent.

 

Ces ralliements ne sont pas étrangers au refus opposé par l’assemblée générale de la FCPE au renouvellement du mandat de son président et ont suscité des protestations dans les rangs des deux autres organisations.

 

Récemment, les APEL de deux établissements catholiques lyonnais, le lycée Sainte-Marie et le Groupe scolaire des chartreux, se sont mis en congé de leur instance nationale. Interrogé sur ces tensions par Clotilde Hamon[1], Pascal Balmand, Secrétaire général de l’Enseignement catholique, a dénoncé des « amalgames partisans », en protestant qu’il exprime ses positions en fonction de ce qui lui semble souhaitable pour les élèves « et certainement pas en fonction de quelque hypothétique convenance politique ».

 

En conclusion, il appelle « à l’écoute et à la recherche commune de la vérité ». Que n’y a-t-il pensé avant d’approuver la réforme du collège ! Cela ne l’a d’ailleurs pas empêché de récidiver, en s’associant à la manipulation programmée de la carte scolaire en vue d’imposer la mixité sociale par le ministère, qui s’est déclaré disposé à l’y inciter par des créations de postes.

 

Il s’agirait d’un marché de dupes qui entraînerait, n’en doutons pas, des diminutions de postes dans d’autres zones géographiques.

 

Ce ralliement des fédérations de parents d’élèves et du secrétariat général de l’enseignement catholique, émanation de la conférence épiscopale et conseil influent, si ce n’est tuteur de l’UNAPEL n’est évidemment pas le fruit du hasard.

 

On peut comprendre que dépendant de l’Etat pour le recrutement des maîtres – il l’a bien voulu avec les accords Cloupet - et pour les créations de poste, l’enseignement catholique peine à s’opposer frontalement au ministère, fut-ce dans l’intérêt des élèves ; mais il faut aussi comprendre que les leviers de commande y sont tenus par des partisans de la laïcité et des « valeurs de la République » au sens où les entendent Najat Vallaud-Belkacem.

 

La justification que donne Pascal Balmand lors de cet entretien, dont ce n’était vraiment pas le sujet, de la « pastorale de l’enfouissement », il y a un demi-siècle illustre bien cette inclination.

Ph G

 



[1] http://www.famillechretienne.fr/famille-education/enseignement/soutien-a-la-reforme-du-college-l-enseignement-catholique-s-explique-178776


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Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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