Enseignement et Liberté
  • Présentation
    • Manifeste et comité d'honneur
    • Conseil d'administration
    • Statut
    • Mentions Légales
  • Publications et documents
    • Citations sur la lecture
    • Actualité
    • Dossier "Apprentissage de la lecture"
      • Les articles
    • Documents
    • Travaux législatifs
    • Réponse à un questionnaire
    • Bibliothèque de l'IPC
      • Livres
      • Revues et fascicules
      • Travaux de recherche
    • Recours juridique
  • Activités
    • Colloques et débats
    • Prix d'enseignement et liberté
    • Commandez vos livres
  • Lettres
    • Articles
    • Thèmes
      • Laïcité
      • Politique de l'Éducation
      • Apprentissage de la lecture et pédagogie
      • Violence à l'école
      • Université et grandes écoles
      • Socialisation des enfants
      • International
      • École catholique
      • Aspects constitutionnels
      • Chèque scolaire et écoles hors contrat
  • Soutien
  • Contact
Vous êtes ici : Accueil :: Questions cruciales :: Pimprenelle et le prince charmant

CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

Lire la suite...

Questions cruciales

Pimprenelle et le prince charmant

Détails
Créé le jeudi 19 novembre 2015 14:46

Dans l’Opinion du 13 octobre, Nathalie Segaunes commente le surnom de Pimprenelle qui aurait été donné à Najat Vallaud-Belkacem par François Hollande[1].

 

Elle rappelle que Pimprenelle était le nom d’une des deux poupées auxquelles Nounours venait raconter des histoires pour les endormir, dans l’émission Bonsoir les petits de la RTF, il y a une cinquantaine d’années.

 

Elle voit dans ce surnom une allusion au talent du ministre de l’Education nationale pour endormir parents et élèves. Elle cite à l’appui de cette hypothèse la réflexion d’un autre ministre, selon qui « L’opération anesthésie de Najat a fonctionné en plein dans cette rentrée scolaire, notamment sur la dictée », pour détourner l’attention des nouveaux programmes.

 

Madeleine de Jessey, Porte-parole de Sens Commun et Secrétaire nationale des Républicains aux programmes de formation voit, à juste titre, dans cet article une confirmation de « l’habile manipulation » opérée avec l’annonce trompeuse de la dictée quotidienne[2].

 

Mais n’est-ce pas mésestimer l’humour du président de la République que de se limiter à cette seule explication du surnom de Pimprenelle ? S’il affectionne, un peu trop, au goût de certains, ce que l’on appelait jadis des plaisanteries de garçon de bain, il faut reconnaître qu’il y excelle.

 

Nathalie Segaunes a dans son article ouvert une autre piste, en rappelant que la pimprenelle est d’abord une herbe aromatique à fleurs rouges de la famille des rosacées. Elle s’est cependant arrêtée là, sans dire qu’utilisée notamment pour ses propriétés astringente, anti-diarrhéique, diurétique, digestive, et tonique, la pimprenelle est une plante polygame, un même pied portant à la fois des fleurs unisexuées mâles, d'autres unisexuées femelles et encore d'autres hermaphrodites (Wikipédia).

 

Pimprenelle convient donc doublement à la tonique Najat Vallaud-Belkacem qui, si elle affirme aujourd’hui, pour les besoins de la cause, que « la théorie du genre n’existe pas » n’en prétendait pas moins, en 2011, que : « La théorie du genre, qui explique l'identité sexuelle des individus autant par le contexte socioculturel que par la biologie, a pour vertu d'aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l'homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets[3].

 

Sa récente décision de réécrire à grands frais pour l’école primaire les contes pour enfants, afin de faire œuvre de pédagogie sur les inadmissibles inégalités entre les hommes et les femmes et sur l’homosexualité montre que la pimprenelle est une herbe persistante[4].

 

Ph G



[1] http://www.lopinion.fr/12-octobre-2015/francois-hollande-pimprenelle-vallaud-belkacem-29005

[2] http://madeleinedejessey.fr/2015/10/najat-vallaud-belkacem-ou-lendormissement-comme-vertu-politique/#more-139

[3] http://www.20minutes.fr/politique/778750-theorie-genre-il-essentiel-enseigner-enfants-respect-differentes-formes-didentite-sexuelle-afin-batir-societe-respect

[4] http://www.famillechretienne.fr/famille-education/enseignement/stereotypes-de-genre-najat-declare-la-guerre-a-cendrillon-179095


Tweet
  • < Précédent
  • Suivant >
FacebookTwitter

Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
Details...