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CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

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Questions cruciales

Du bon usage des sondages

Détails
Créé le mardi 20 janvier 2015 21:59

V. Belkacem (elle signe ainsi ses circulaires), a transporté à l’Education nationale le goût des sondages qui était le sien dans ses précédentes fonctions ministérielles.

 

Une campagne pour le recrutement de 25 000 nouveaux enseignants en 2015 vient d’être lancée sur Internet[1].

Cette campagne donne, pour montrer l’attrait du métier, des extraits des résultats de deux sondages :

  • Celui de Harris Interactive[2], pour l’hebdomadaire Marianne, du 27 mai 2013 sur la confiance accordée par les Français aux « acteurs de la société », c’est-à-dire aux différents corps de métiers.

Le message du ministère indique que 71% d’entre eux font confiance aux enseignants, en oubliant de préciser que les policiers ont le même score d’opinions favorables, contre 92% pour les pompiers, 89% pour la famille et 81 % pour les bouchers, alors qu’en fin de liste les imans n’obtiennent que 24% d’opinions favorables, devant les politiques à 22% et les agents immobiliers à 21%.

  • Celui de Viavoice[3], pour Le Nouvel Observateur, du 24 octobre 2013, sur le « bonheur professionnel » dont le ministère a retenu que 85% des enseignants déclarent être heureux au travail et que 91% pensent qu’ils font un travail utile.

Là aussi, il ne paraît pas inutile de préciser que pour le bonheur au travail les enseignants se classent troisièmes, après les cadres de la fonction publique, à 90%, et les agriculteurs, à 86%, alors que la moyenne pour l’ensemble des actifs est à 73%.

Si l’on détaille, comme le fait le sondage, la perception par chacun de son métier, on constate que sur 23 métiers, celui d’enseignant occupe les rangs suivants :

Activité professionnelle qui passionne : 7

Bonnes relations entre collègues : 9

Conditions matérielles satisfaisantes : 16

Conditions de travail sans pénibilité : 11

Stabilité de l’emploi : 5 !

Travail utile à la société : 4

Et il n’ya que 4 métiers, hors indépendants, dont les titulaires se sentent moins reconnus par leurs supérieurs que les enseignants ! ! !

Philippe Gorre



[1] http://www.lecolechangeavecvous.fr/

[2] http://www.harrisinteractive.fr/news/2013/27052013.asp

[3] http://www.institut-viavoice.com/docs/Les-palmares-du-bonheur-professionnel_Viavoice-pour-Le-Nouvel-Observateur.pdf


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Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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