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Assemblée Générale extraordinairedu 16 juin 2023
L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
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Questions crucialesLe Conseil d’Etat et la Ligne Azur
Le Conseil d’Etat a examiné le recours des Associations Familiales Catholiques contre la Ligne Azur (voir l’extrait de l’arrêt dans l’éditorial). Le rapporteur public du Conseil d'Etat a rendu un avis très négatif sur le soutien apporté par le ministère de l'Education nationale à La Ligne Azur, une association qui lutte notamment contre l'homophobie, dénonçant une « atteinte à la morale publique ».
L'Education nationale a fait preuve de « légèreté » en soutenant la campagne de la Ligne Azur, qui répond, mais de manière critiquable, aux interrogations des jeunes sur leur orientation sexuelle, a estimé mercredi le rapporteur public du Conseil d'Etat. Le 4 janvier 2013, Vincent Peillon enjoignait les recteurs à lutter contre l'homophobie et à "relayer avec la plus grande énergie la campagne de communication relative à la Ligne Azur, ligne d'écoute pour les jeunes en questionnement à l'égard de leur orientation ou de leur identité sexuelle".
Le rapporteur public a estimé que certains aspects du site LigneAzur.org, géré par Sida Info Service, paraissaient « pour le moins critiquables ». Même si ces extraits ont été retirés ou complétés, ils étaient à l'époque de la circulaire en contradiction avec « les principes de neutralité de l'école et de liberté de conscience », a-t-il dit. Le rapporteur a évoqué le fait que certaines pratiques illégales (usage de drogues, pédophilie...) étaient mentionnées sans que l'interdit ne soit souligné.
Le rapport critique également une brochure intitulée Tomber la culotte, qui était téléchargeable sur le site. Pour le rapporteur, cette brochure « fait l'éloge du sadomasochisme, du libertinage […] dans des termes que nous ne saurions reprendre dans cette enceinte » ; et « sans pudibonderie excessive […] on ne peut que s'étonner de la légèreté du ministre de conseiller à des enfants de consulter ce site ». Tweet |