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CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

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Questions cruciales

La liberté pédagogique

Détails
Créé le mardi 23 octobre 2018 08:00

Ce numéro de rentrée de notre Lettre présente deux exemples des obstacles au redressement de l’école, l’un sur les méthodes de la presse et l’autre sur celui de la plus importante fédération syndicale des enseignants du primaire.  

 

Dans le premier cas, Le Monde, gardien autoproclamé d’un nouvel ordre moral, a dénoncé,  une prétendue « erreur » de Jean-Michel Blanquer, affirmant que le fondamentalisme islamiste était un obstacle à la scolarisation des filles.

 

Nous montrons que c’est Le Monde  qui a commis une erreur en imaginant que quelques cas identifiés auraient été repérables dans les statistiques générales auxquelles il faisait laborieusement référence.

 

Le second article analyse un texte récent de Paul Devin, secrétaire général du syndicat des Inspecteurs de l‘Education nationale, membre de la FSU, premier syndicat d’enseignants du primaire. Dans cet article il prend position contre les décisions de Jean-Michel Blanquer en matière d’apprentissage de la lecture.

 

Pourtant le site du ministère stipule, en caractères gras, que la première mission des inspecteurs est de « veiller à la mise en œuvre de la politique éducative dans les classes, les écoles et les établissements scolaires ».

 

Les moyens de diffusion dont disposent les pratiquants de la tête dans le sable et les promoteurs du dévoiement de l’enseignement à des fins idéologiques expliquent pourquoi des théories qui ont fait la preuve de leur inefficacité et même de leur nuisance continuent à imprégner les esprits    

 

Philippe Gorre qui se consacre maintenant à temps plein à notre association a créé sur Facebook et sur Twitter des réseaux qui l’ont mis en contact, à travers le monde, avec des spécialistes des questions pédagogiques, enseignants et experts, et l’ont aidé à réunir une importante documentation.

  

Cela explique la réflexion de l’un de ses correspondants lors de son récent anniversaire : « Un homme tel que vous ne pouvait naître qu'en septembre, mois de la rentrée des classes. »

 

Le moment nous paraît donc venu de mettre en œuvre le projet dont je vous ai déjà parlé de rendre accessible à tous ceux qui s’intéressent à la liberté pédagogique les preuves de l’infériorité des méthodes constructivistes, qui prétendent que les élèves doivent créer leur propre savoir, sur les méthodes classiques, dites aussi explicites, qui les font progresser du simple vers le complexe.

 

Nous souhaitons au préalable connaître votre avis sur ce projet et la part que vous pourriez y prendre. Merci en particulier de nous indiquer vos préférences, en répondant aux questions figurant sur le bulletin réponse ci-joint sur la façon dont vous souhaitez par la poste et par Internet que nous communiquions avec vous.

 

Nous adressons ce courrier aux destinataires habituels de notre Lettre trimestrielle, et aussi à ceux qui nous ayant apporté leur soutien dans le passé (l’année de leur plus récente participation est indiquée au-dessus de l’adresse), en souhaitant qu’ils puissent le faire de nouveau.   

 

 

 

 

Recteur Armel Pécheul

 

Jean-Michel Blanquer avait
déclaré, après sa nomination,
il y a deux ans, à la tête
de l’Education nationale qu’il
n’y aurait pas de loi Blanquer.
Cette déclaration reflétait sa
volonté de redresser la situation
dans laquelle ses prédécesseurs
avaient laissé l’école, par des mesures
de bon sens, plutôt que par de grandes pétitions
de principe.
S’il s’est résolu à présenter au Parlement le projet
de loi intitulé « Pour une école de la confiance »,
c’est sans nul doute parce que les décisions qu’il
a prises se sont heurtées à l’opposition active ou
passive d’une partie notable du corps enseignant,
de la grande majorité de leurs syndicats et à celle
des spécialistes des sciences de l’éducation, décidés
à faire échouer toute réforme.
Le projet, qui doit retourner devant l’Assemblée
nationale pour une dernière discussion traite de
nombreux sujets. Je me limiterai aujourd’hui à ce
qui concerne l’autorité et les moyens dont doit
disposer le ministre responsable d’un million d’enseignants
et de dix millions d’élèves.
L’article 1 du projet disposant que « L’engagement
et l’exemplarité des personnels de l’Education nationale
confortent leur autorité dans la classe » a
été considéré par de nombreux opposants comme
une atteinte à la liberté de parole, voire à la liberté
pédagogique, des professeurs.
Dans sa lettre aux instituteurs du 17 novembre
1883, Jules Ferry leur écrivait qu’il ne voulait pas
les laisser commencer l’année scolaire sans leur
adresser « quelques recommandations ».
A qui douterait que ces recommandations ait le
sens de « conseil pressant » que leur donne l’Académie
française, avec comme exemple : « Adresser
une recommandation à ses subordonnés »,
la lecture de cette lettre montrera qu’elle est
beaucoup plus exigeante que l’article 1 du projet
d’école pour la confiance.
Vincent Peillon, premier ministre de l’Education
nationale pendant le quinquennat de François
Hollande et auteur de « La Révolution française
n’est pas terminée », avait placé sous un régime
de cooptation les postes de formation des futurs
maîtres et confié à des « personnalités qualifiées »
l’orientation de la recherche en pédagogie.
Le projet de loi ôte au corps enseignant des
écoles de formation des maîtres - les ESPE, renommées
INSPE – le pouvoir d’en nommer les directeurs
et crée un Conseil d’Evaluation de l’école
qui se substituera au Conseil d’Evaluation du système
Scolaire.
Ces réformes peuvent redonner à la formation des
maîtres et à la recherche pédagogique la liberté
confisquée par les pédagogistes. A nous de les
mettre à profit pour développer notre action. 
Recteur Armel Pécheul

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Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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