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    Assemblée Générale extraordinairedu 16 juin 2023
 L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation. 
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy. 
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		Questions crucialesLa liberté pédagogique
 Ce numéro de rentrée de notre Lettre présente deux exemples des obstacles au redressement de l’école, l’un sur les méthodes de la presse et l’autre sur celui de la plus importante fédération syndicale des enseignants du primaire. 
 Dans le premier cas, Le Monde, gardien autoproclamé d’un nouvel ordre moral, a dénoncé, une prétendue « erreur » de Jean-Michel Blanquer, affirmant que le fondamentalisme islamiste était un obstacle à la scolarisation des filles. 
 Nous montrons que c’est Le Monde  qui a commis une erreur en imaginant que quelques cas identifiés auraient été repérables dans les statistiques générales auxquelles il faisait laborieusement référence. 
 Le second article analyse un texte récent de Paul Devin, secrétaire général du syndicat des Inspecteurs de l‘Education nationale, membre de la FSU, premier syndicat d’enseignants du primaire. Dans cet article il prend position contre les décisions de Jean-Michel Blanquer en matière d’apprentissage de la lecture. 
 Pourtant le site du ministère stipule, en caractères gras, que la première mission des inspecteurs est de « veiller à la mise en œuvre de la politique éducative dans les classes, les écoles et les établissements scolaires ». 
 Les moyens de diffusion dont disposent les pratiquants de la tête dans le sable et les promoteurs du dévoiement de l’enseignement à des fins idéologiques expliquent pourquoi des théories qui ont fait la preuve de leur inefficacité et même de leur nuisance continuent à imprégner les esprits     
 Philippe Gorre qui se consacre maintenant à temps plein à notre association a créé sur Facebook et sur Twitter des réseaux qui l’ont mis en contact, à travers le monde, avec des spécialistes des questions pédagogiques, enseignants et experts, et l’ont aidé à réunir une importante documentation.    Cela explique la réflexion de l’un de ses correspondants lors de son récent anniversaire : « Un homme tel que vous ne pouvait naître qu'en septembre, mois de la rentrée des classes. » 
 Le moment nous paraît donc venu de mettre en œuvre le projet dont je vous ai déjà parlé de rendre accessible à tous ceux qui s’intéressent à la liberté pédagogique les preuves de l’infériorité des méthodes constructivistes, qui prétendent que les élèves doivent créer leur propre savoir, sur les méthodes classiques, dites aussi explicites, qui les font progresser du simple vers le complexe. 
 Nous souhaitons au préalable connaître votre avis sur ce projet et la part que vous pourriez y prendre. Merci en particulier de nous indiquer vos préférences, en répondant aux questions figurant sur le bulletin réponse ci-joint sur la façon dont vous souhaitez par la poste et par Internet que nous communiquions avec vous. 
 Nous adressons ce courrier aux destinataires habituels de notre Lettre trimestrielle, et aussi à ceux qui nous ayant apporté leur soutien dans le passé (l’année de leur plus récente participation est indiquée au-dessus de l’adresse), en souhaitant qu’ils puissent le faire de nouveau.    
 
 
 Recteur Armel Pécheul 
 Jean-Michel Blanquer avait 
déclaré, après sa nomination, 
il y a deux ans, à la tête 
de l’Education nationale qu’il 
n’y aurait pas de loi Blanquer. 
Cette déclaration reflétait sa 
volonté de redresser la situation 
dans laquelle ses prédécesseurs 
avaient laissé l’école, par des mesures 
de bon sens, plutôt que par de grandes pétitions 
de principe. 
S’il s’est résolu à présenter au Parlement le projet 
de loi intitulé « Pour une école de la confiance », 
c’est sans nul doute parce que les décisions qu’il 
a prises se sont heurtées à l’opposition active ou 
passive d’une partie notable du corps enseignant, 
de la grande majorité de leurs syndicats et à celle 
des spécialistes des sciences de l’éducation, décidés 
à faire échouer toute réforme. 
Le projet, qui doit retourner devant l’Assemblée 
nationale pour une dernière discussion traite de 
nombreux sujets. Je me limiterai aujourd’hui à ce 
qui concerne l’autorité et les moyens dont doit 
disposer le ministre responsable d’un million d’enseignants 
et de dix millions d’élèves. 
L’article 1 du projet disposant que « L’engagement 
et l’exemplarité des personnels de l’Education nationale 
confortent leur autorité dans la classe » a 
été considéré par de nombreux opposants comme 
une atteinte à la liberté de parole, voire à la liberté 
pédagogique, des professeurs. 
Dans sa lettre aux instituteurs du 17 novembre 
1883, Jules Ferry leur écrivait qu’il ne voulait pas 
les laisser commencer l’année scolaire sans leur 
adresser « quelques recommandations ». 
A qui douterait que ces recommandations ait le 
sens de « conseil pressant » que leur donne l’Académie 
française, avec comme exemple : « Adresser 
une recommandation à ses subordonnés », 
la lecture de cette lettre montrera qu’elle est 
beaucoup plus exigeante que l’article 1 du projet 
d’école pour la confiance. 
Vincent Peillon, premier ministre de l’Education 
nationale pendant le quinquennat de François 
Hollande et auteur de « La Révolution française 
n’est pas terminée », avait placé sous un régime 
de cooptation les postes de formation des futurs 
maîtres et confié à des « personnalités qualifiées » 
l’orientation de la recherche en pédagogie. 
Le projet de loi ôte au corps enseignant des 
écoles de formation des maîtres - les ESPE, renommées 
INSPE – le pouvoir d’en nommer les directeurs 
et crée un Conseil d’Evaluation de l’école 
qui se substituera au Conseil d’Evaluation du système 
Scolaire. 
Ces réformes peuvent redonner à la formation des 
maîtres et à la recherche pédagogique la liberté 
confisquée par les pédagogistes. A nous de les 
mettre à profit pour développer notre action.  
Recteur Armel Pécheul 
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