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CHARLEMAGNE

  Assemblée Générale extraordinaire

du 16 juin 2023

 

L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
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Questions cruciales

La situation de l’école et l’action de notre association

Détails
Créé le mardi 23 octobre 2018 08:00

Il a été mis un frein à la dérive de l’école

Le remplacement de Najat Vallaud-Belkacem par Jean-Michel Blanquer à la tête de l’Education nationale, après l’élection présidentielle, a été un soulagement pour tous ceux qui sont attachés à l’école.

 

La première, totalement étrangère au monde de l’enseignement n’avait que l’expérience d’une carrière purement politique, dont les points forts consistaient à avoir assuré, en tant que porte-parole, la communication de Ségolène Royal et de François Hollande quand ils étaient candidats à la présidence de la République, puis celle du gouvernement Ayrault.

 

Jean-Michel Blanquer n’avait jamais quitté le domaine de l’enseignement. Professeur agrégé de droit public, il a été plusieurs fois recteur d’académie puis directeur général de l’enseignement scolaire. Devenu directeur d’une grande école de commerce, l’ESSEC, il a publié deux livres sur l’école dans lesquels il prend nettement position contre les lubies des pédagogistes.

 

Le bilan de son action depuis qu’il est ministre comporte des points incontestablement positifs, même si l’on peut les juger insuffisants, comme les corrections apportées pour les enseignements dits pluridisciplinaires, les classes bilangues et les langues classiques à la calamiteuse réforme du collège ou sa prise de position en faveur des méthodes syllabiques d’enseignement de la lecture.

 

Il faut également mettre à son actif des changements aux postes clés du ministère, avec en particulier le remplacement à la tête du Conseil Supérieur des Programmes d’un président (Michel Lussault) qui déclarait publiquement « assumer son gauchisme » par une présidente (Souâd Ayada) qui n’hésite pas à dénoncer « La responsabilité des politiques cyniques et des élites intellectuelles gagnées à la déconstruction dans un processus d’épuisement de notre système scolaire » et affirme « La nécessité d’enseigner les étapes de notre longue histoire ».

 

Pour autant, la situation de l’école est-elle satisfaisante ?

Elle ne l’est pas en raison :

 

  • Du poids des politiques antérieures qui ont consisté à refuser la sélection qui est pourtant le vrai moyen de permettre la promotion des enfants de milieux défavorisés qui le veulent et qui le méritent. La réforme du baccalauréat, qui entrera en vigueur en 2021, avec un oral portant sur un projet personnel du candidat semble s’éloigner des objectifs fondamentaux que sont l’acquisition de connaissances et la capacité de raisonner. Le système Parcoursup d’inscription à l’université, mis en place cette année, restera, comme le précédent système, la source de trop nombreux échecs.
  • De l’opposition déterminée de professionnels des sciences de l’éducation s’obstinant à créer un « homme nouveau » et d’élus syndicaux, les uns et les autres attachés aux avantages liés à leurs fonctions. La récente publication d’une tribune dénonçant « l’archaïsme des méthodes syllabiques », signée par des syndicats rassemblant plus de 80% des enseignants syndiqués du public, par la Ligue de l’enseignement et par la FCPE, principale association de parents d’élèves du public illustrent bien ces attitudes.
  • Du fossé qui se creuse de plus en plus entre les élèves de confession musulmane et les autres. Une enquête auprès de 7000 lycéens, réalisée à la demande et avec le concours du CNRS et publiée cette année (La tentation radicale par Olivier Galland et Anne Muxel) montrent que 32% d’entre eux adhèrent à un « absolutisme religieux »  qui domine les croyances séculières et la rationalité scientifique. Les auteurs précisent que les différences de conditions sociales et familiales influent peu sur ce résultat. La troisième république avait du temps de Jules Ferry expulsé de France les congrégations enseignantes et interdit de parler le breton en cour de récréation. La méthode actuelle consistant au contraire à former des imans et à développer l’enseignement de l’arabe sera-t-elle aussi efficace ?

 

Que pouvons-nous faire ?

La liberté d’enseignement telle que nous la défendons depuis la création de notre association comprend deux aspects, celui du libre choix de l’école par les parents et celui du combat pour l’accès de tous à une pédagogie de qualité.

 

  • Le libre choix de l’école concerne l’école sous contrat, essentiellement catholique dont les effectifs sont arbitrairement plafonnés à 20% de la population scolaire et l’école hors contrat pour moins de 1%. Nous avons analysé au début de cette année une enquête du Secrétariat général de l’enseignement catholique, conduite avec l’intention délibérée de faire croire que les parents adhéraient à la réforme du collège. Nous continuerons à défendre la liberté de l’enseignement sous contrat et à combattre sa propension à confisquer celle des parents qui lui confient leurs enfants
  • Le libre choix de l’école concerne aussi l’école publique qui l’étouffe par le biais de la carte scolaire. La réglementation créant les abus, comme le rationnement crée la pénurie, nous pensons que la suppression de la carte scolaire serait conforme à l’intérêt général.
  • Nous nous sommes attachés depuis des années au rétablissement des méthodes syllabiques d’apprentissages de la lecture. Ce rétablissement ne va pas de soi en raison des résistances évoquées au début de cette lettre. Nous publierons prochainement dans les prochains mois nos travaux surla question.
  • Nous avons commencé, comme nous vous l’avions annoncé, à examiner ce que nous pourrions faire pour participer à la lutte contre les méthodes pédagogiques dites constructivistes. Nos premières recherches – on en trouve des résultats sur notre page Facebook – nous ont montré que les preuves de leurs échecs répétés existent et que l’action la plus utile serait de les recenser.

 

Nous avons besoin de votre concours

Cette année aura été une année difficile sur le plan financier, pour notre association, comme pour beaucoup d’autres. Les allégements de charges promis aux contribuables sont encore des promesses.

 

Les comptes de l’exercice en cours seront déficitaires, sauf générosité exceptionnelle de la part des destinataires de ce message. Cela diminuerait notre capacité à assurer la recherche de nouveaux adhérents et à poursuivre notre action.

 

Pour nous faire un don, aller à http://www.enseignementliberte.org/index.php/adhesion

 

Les versements ouvrent droit à la déduction de  66% de leur montant du revenu imposable.

 

 

Recteur Armel Pécheul


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