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Lettre N°125, 3e trim 2014 - Brèves
Brèves
Michel Onfray, philosophe qui ne passe pas pour être de droite, a déclaré : « Aujourd'hui à l'école, on apprend le tri des déchets ou la théorie du genre ». Les notes à l’école, présentées par M. Hamon comme décourageantes pour certains élèves n’ont été ressenties comme telles, pendant leur scolarité, que par 1% de ceux qui ont répondu à la question que nous leur posions, contre 99% qui les ont trouvées stimulantes.
Le meilleur des mondes : le classement des masters en management, établi par le Financial Times fait apparaître un recul des écoles françaises qui restent cependant en tête. Le classement prend en compte pour 55% des notes attribuées l’insertion professionnelle et le salaire des diplômés et pour 45% des caractéristiques du master, dont la diversité (sexe et nationalité).
Le numérique à l’école : à en croire le New York Times, de nombreux dirigeants et salariés de Google, Yahoo, Apple et eBay, envoient leurs enfants dans un établissement Waldorf, dont la pédagogie est particulièrement anti-technologique. Steve Job, fondateur d’Apple a déclaré limiter l’utilisation des nouvelles technologies par ses enfants.
La subvention du lycée catholique Gerson, établissement privé sous contrat, a été suspendue par le Conseil régional d’Ile de France pour une supposée « atteinte à la liberté de conscience des élèves », lors d’une intervention d’Alliance Vita.
Le ministère, après une enquête établissant qu’ « aucune atteinte à la liberté de conscience des élèves ne peut être constatée au lycée Gerson, pas plus que dans le reste de l’établissement » a demandé au Conseil régional de rétablir la subvention.
Le Conseil d’Etat a examiné le recours des Associations Familiales Catholiques contre la Ligne Azur. Le rapporteur public du Conseil d'Etat a rendu un avis très négatif sur le soutien apporté par le ministère de l'Education nationale à La Ligne Azur, une association qui lutte notamment contre l'homophobie, dénonçant une « atteinte à la morale publique ».
L'Education nationale a fait preuve de « légèreté » en soutenant la campagne de la Ligne Azur, qui répond, mais de manière critiquable, aux interrogations des jeunes sur leur orientation sexuelle, a estimé mercredi le rapporteur public du Conseil d'Etat. Le 4 janvier 2013, Vincent Peillon enjoignait les recteurs à lutter contre l'homophobie et à "relayer avec la plus grande énergie la campagne de communication relative à la Ligne Azur, ligne d'écoute pour les jeunes en questionnement à l'égard de leur orientation ou de leur identité sexuelle".
Le rapporteur public a estimé que certains aspects du site LigneAzur.org, géré par Sida Info Service, paraissaient « pour le moins critiquables ». Même si ces extraits ont été retirés ou complétés, ils étaient à l'époque de la circulaire en contradiction avec « les principes de neutralité de l'école et de liberté de conscience », a-t-il dit. Le rapporteur a évoqué le fait que certaines pratiques illégales (usage de drogues, pédophilie...) étaient mentionnées sans que l'interdit ne soit souligné.
Le rapport critique également une brochure intitulée Tomber la culotte, qui était téléchargeable sur le site. Pour le rapporteur, cette brochure « fait l'éloge du sadomasochisme, du libertinage […] dans des termes que nous ne saurions reprendre dans cette enceinte » ; et « sans pudibonderie excessive […] on ne peut que s'étonner de la légèreté du ministre de conseiller à des enfants de consulter ce site ».
Le Conseil d'Etat a mis sa décision en délibéré. En suivant l'avis du rapporteur, comme il le fait le plus le plus souvent, il apporterait un démenti à Alphonse Daudet qui disait « Les corps constitués sont lâches.
Ph. G.
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