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Lettre N°6 - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La journée du jeudi 13 décembre marque un nouveau tournant du combat entre ceux qui veulent imposer le grand service public laïc et unifié et ceux qui défendent la liberté de l’école.
La majorité du Sénat a amendé le projet de loi de M. CHEVENEMENT après l’avoir déclaré, selon l’expression d’un de ses plus éminents représentants "tout aussi pernicieux et inopportun" que le projet SAVARY. Dans un communiqué, l’U.N.A.P.E.L. dénonce les comités de vigilance qui font "des interprétations erronées d’une partie des textes actuellement en discussion devant le Sénat". Le même jour, des parents d’élèves de Loire-Atlantique, alertés par ces comités de vigilance, ont installé, comme ils l’avaient fait au mois de juin, une école libre sur l’esplanade de la gare Montparnasse. Quelques heures après, la police les en chassait par la force. Pour sa part, l’U.N.A.P.E.L. "s’oppose à une agitation qu’elle estime aujourd’hui néfaste pour la cause qu’elle défend" en affirmant sa volonté "de voir régler les problèmes que posent encore les textes CHEVENEMENT dans le cadre des débats parlementaires et des concertations prévus". ENSEIGNEMENT et LIBERTÉ unit dans le même hommage la majorité sénatoriale et les parents de NANTES. ENSEIGNEMENT et LIBERTÉ appelle chacun à choisir son camp en se prononçant par tous les moyens que la Constitution autorise pour le texte qui vient d’être adopté par le Sénat. Paris, le 13 décembre 1984.
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