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Lettre N°6 - INFORMATIONS GÉNÉRALES
DANS LA PRESSE :
• Dans "MADAME FIGARO" du 17.11.84, à la question de Karine CIUPA lui demandant "les parents du privé doivent-ils être totalement rassurés ?", Jean-Pierre CHEVENEMENT a répondu "En réalité, les parents du privé n’ont jamais eu lieu d’être inquiets". Le reste de l’entretien confirme bien l’identité de la démarche de Monsieur CHEVENEMENT et de celle de Monsieur SAVARY : certains raccourcis ont été jugés impraticables et l’allure est plus lente, mais l’objectif reste le même. DÉCLARATION d’UN MINISTRE : • L’objectif de Monsieur SAVARY puis de Monsieur CHEVENEMENT est-il compatible avec un idéal de liberté ? Telle n’est pas l’opinion de Madame Georgina DUFOIX, alors Secrétaire d’ÉTAT auprès du Ministre des Affaires Sociales et de la Solidarité Nationale, chargé de la famille, de la population et des travailleurs émigrés, s’exprimant à la tribune de l’Assemblée le 6 avril 1984. En effet, en réponse à une question d’un député communiste dénonçant la collecte, par une entreprise, d’informations sur la vie privée et les opinions politiques des candidats à un emploi, Madame DUFOIX a répondu en dénonçant ces pratiques comme autant d’atteintes à la liberté (en précisant par la suite que lesdites pratiques n’étaient connues que par voie de presse). Elle a ajouté "ces atteintes à la liberté sont moins visibles que d’autres qui suscitent d’immenses manifestations. Mais si elles sont moins spectaculaires, elles sont plus pernicieuses, plus dangereuses, beaucoup plus graves au regard des libertés de la personne". Tout lecteur qui nous dira quelles sont les immenses manifestations qui ont été suscitées dans la période précédant le 6 avril par des atteintes bien visibles à la liberté, recevra autant d’exemplaires de ce numéro de la Lettre d’ENSEIGNEMENT et LIBERTÉ qu’il le souhaite pour le distribuer à ses amis. Encore deux précisions :
MANIFESTATION La PÉTITION NATIONALE pour une MEILLEURE ÉCOLE1 est une Association qui s’efforce de rassembler des idées concrètes pour améliorer notre système éducatif. Déjà, à la fin du printemps, la P.N.M.E. avait organisé un colloque avec sept Professeurs, auteurs de livres récents sur l’école. Le 16 octobre, une nouvelle réunion rassemblait autour de M. FOUGERE, Conseiller d’Etat, deux anciens Ministres, MM. BEULLAC et HABY, le Recteur BOURSIN et Madame MOURAL, Inspectrice Générale de l’Education Nationale et M. de VULPILLIERES, Maître de Requêtes au Conseil d’Etat. Il s’agissait de montrer les difficultés de fonctionnement de l’administration de l’Éducation Nationale, surtout dans ses rapports avec la F.E.N. et de rechercher les moyens d’y remédier. Certes, ces moyens doivent être définis, mais il y faudra avant tout une forte volonté politique. BIBLIOGRAPHIE Dominique de La MARTINIERE vient de faire paraître une "Lettre ouverte aux Parents qui refusent le massacre de l’Enseignement"2. Ce titre provoquant est l’expression de son indignation qui fait suite à une profonde inquiétude ressentie depuis des années. Certes, cela fait plusieurs mois que nous lisons le témoignage de Professeurs criant leur angoisse devant l’état de délabrement de notre système éducatif. Mais pour lui qui regarde les choses de l’extérieur avec la longue expérience d’un grand commis de l’État, il s’agit d’abord de contester la double dictature d’une administration monstrueuse et d’un syndicalisme monopolistique pour leur opposer le pouvoir parental. Très largement documenté, il analyse avec une cruelle précision des faits qu’il est difficile de mettre en doute et recherche avec lucidité les causes de cette situation aux conséquences tragiques pour l’avenir de la Nation. Et ce, pour aboutir à la conclusion qu’il faudra arriver à une reconstruction complète dont il définit les fondements essentiels. Ce livre est un document très utile non seulement pour les Parents, mais aussi pour tous les adhérents d’ENSEIGNEMENT et LIBERTÉ.
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