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Lettre N° 50 - LE GLAS DES ESPÉRANCES
Au début de l’automne, nous avions repéré quelques signaux alarmants pour ceux qui défendent et la liberté de l’enseignement et sa qualité. Aujourd’hui, il faut faire notre deuil des espoirs qui auraient pu naître avec le nouveau septennat. Les signaux d’alarme qu’on nous fait entendre, c’est désormais le mugissement des sirènes des locomotives des dépôts grévistes, qui retentissent chaque jour à midi et que se plaisent à diffuser les chaînes de télévision.
En un mois, à peu près, par un enchaînement d’événements dont on peut difficilement croire qu’ils sont tous l’effet du hasard, les espoirs de voir mise en place une réforme qui améliore la situation de l’enseignement (public ou privé) sont ruinés. Comment ce changement s’est-il opéré ? Il est bon de faire la chronique de ce sinistre mois, ne serait-ce que pour répartir les responsabilités, corriger quelques contre-vérités qui ont été dites ou écrites et en tirer quelques leçons. D’Austerlitz à Jussieu. Tout commence insidieusement dans la première quinzaine de novembre. Un certain nombre de petites universités, petites quant au nombre d’étudiants qu’elles accueillent, et souvent nouvelles : Metz, Orléans ou La Rochelle, se mettent en grève pour protester contre l’insuffisance des moyens dont elles disposent. Pas de locaux - mais en est-il autrement à Paris ? -, trop peu d’enseignants. Le fait est que ces universités, créées à la hâte pour absorber au plus vite les effectifs toujours croissants de bacheliers vivent dans des conditions déplorables. Parce que ce sont de petites universités et qu’en conséquence avec des moyens relativement limités -10 millions ici, 20 millions là, 5 postes à l’Est, 12 postes au Nord, etc.- on peut satisfaire les demandes les plus urgentes, la politique ministérielle est de négocier au coup par coup, quitte à donner l’impression que les fonds de tiroir sont inépuisables et que, pour obtenir quelque chose, il suffit de crier aussi fort que les autres. Mais il faut noter que, dès le début, ces petites universités sont accompagnées d’autres plus importantes, et que, toutes ensemble, elles bénéficient d’une excellente couverture médiatique. Dès le 15 novembre (p. 10), Le Figaro, auquel je me référerai souvent non seulement parce que j’y suis abonné (péché avoué) mais parce qu’il est caractéristique de la complaisance des médias - seraient-ils favorables à la majorité - à l’égard des insurgés en herbe, rapportait les élégants propos recueillis à Nantes par son envoyée spéciale : "On en a marre. Depuis la rentrée le 16 octobre, on attend les cours de sociologie... Il n’y a pas de professeurs, nous explique l’administration, sans prendre la peine de fournir les programmes pour qu’on puisse commencer à potasser seuls. Dans cette fac, les étudiants sont considérés comme du bétail." Et Muriel Frat (l’envoyée spéciale) rappelle que Nantes fut particulièrement agitée lors des manifestations anti-C.I.P., auxquelles ont participé (naturellement !) ses interlocuteurs. Diagnostic exact, au terme d’une description bienveillante. Bien entendu, Nantes allait se distinguer par la violence des incidents qui y auraient lieu ; Rouen avait déjà bougé depuis le début puisque tout semble être parti de cette ville. Metz sera la ville où on "retiendra" Nicole Ferrier, directrice-adjointe du cabinet de M. Bayrou, pour laquelle le ministre paya la rançon exigée, sans penser vraiment à protester ou à évoquer l’usage de la force, dont il semble qu’elle n’existe plus hors des frontières de la Bosnie ! Quant à Toulouse, c’est la calme université scientifique qui se met en grève, bien vite débordée par la très gauchiste université littéraire du Mirail. Arrêtons-nous sur le cas de Toulouse car son président a exprimé en termes mesurés ses doléances. Il manque de postes ou doit imposer aux enseignants des heures complémentaires. 100.000 heures, nous dit-on, ce qui correspond à 500 emplois d’enseignants. Calcul exact puisqu’un professeur d’enseignement supérieur doit 192 heures de travaux dirigés par an (ou leur équivalent), ce qui n’est pas si peu qu’on pourrait le penser si on tient compte des préparations, corrections de copies, et du service des examens, non décomptés dans le service statutaire ! Comme ces heures sont très mal payées (230 F l’heure à peu près), il s’ensuit que faire assurer le service d’un enseignant en heures complémentaires est très économique pour l’État : cela lui revient à peu près à 45.000 F par an. Même si les traitements de l’enseignement supérieur ne sont pas rutilants, aucun ne correspond à ce niveau de misère ! J’ai voulu entrer dans ces détails comptables à la fois parce qu’ils tordent le cou à certaines légendes (les heures supplémentaires et primes diverses, pactoles pour les enseignants !) et qu’ils font comprendre où se situe le problème : devant la marée des bacheliers, on a voulu parer au plus pressé, avec les solutions les plus économiques. Chacun porte sa part de responsabilité : les pouvoirs publics comme les universitaires, complices en la matière. Mais on a ainsi laissé se créer des situations détonantes, car pour de multiples raisons, dont certaines seulement sont d’ordre financier, on ne peut brutalement créer un grand nombre de postes. De façon assez habile, M. Bayrou desserrera les cordons de la bourse, mais distribuera les douceurs au sou par sou. L’addition sera néanmoins assez salée pour les contribuables. Mais on est bien en deçà de ce doublement du budget de l’enseignement supérieur ou des 50 milliards (pour arrondir par le haut) que réclament toutes les organisations plus ou moins inspirées par le parti communiste, revendication qu’il ressort dès qu’il y a quelque agitation dans les universités ! Tout au long du mois, les grèves d’étudiants se multiplient, on assiste aux traditionnels cours sauvages (de sociologie, de préférence) sur les places publiques, pour attirer l’attention sur le délabrement des locaux. De multiples manifestations avec les inévitables casseurs. De nombreuses universités sont atteintes. Des occupations plus ou moins durables de locaux universitaires ; bref tout l’ordinaire que nous connaissons depuis des années. Et on nous diffusera tous les soirs les images de ces A.G. enfumées, où on vote si démocratiquement à main levée ! Des coordinations nationales se font et se défont... L’acmé, c’est la manifestation du 30 novembre qui conduit 10 à 20.000 étudiants jusqu’aux Invalides. Mais au retour les casseurs envahissent Jussieu (Paris VI et Paris VII) et passent toute une soirée à saccager les locaux. Le 1er décembre les délégués à la coordination nationale trouveront une université saccagée et devront se réunir ailleurs (à Censier, centre qui dépend de Paris I). Toute la journée du 2 décembre sera occupée par d’obscurs débats. Les étudiants ne s’accorderont pas sur ce qu’ils doivent "exiger" du ministre. Aussi, comme par bravade, aux rendez-vous du lendemain, ils feront longuement attendre M. Bayrou dont la patience semble inépuisable ; on a les victoires qu’on peut. La Fac Pasqua. Tout ce mouvement aurait vraisemblablement été moins étendu et moins durable, s’il n’avait été relancé à la mi-novembre par un étrange parrainage. Depuis quelques jours, comme à l’accoutumée, les étudiants de Paris X Nanterre manifestaient devant les locaux confortables du "pôle universitaire Léonard de Vinci", récemment ouvert, organisé et financé par le conseil général des Hauts-de-Seine et surnommé "Fac Pasqua". Mais, rapidement ce thème devient obsessionnel dans toute la région d’Ile-de-France. Sous le titre "Tolbiac à l’heure de l’union sacrée. Étudiants et professeurs s’unissent pour de meilleures conditions de travail" Le Figaro du 16-17 novembre se fait le véhicule des thèmes que développent les contestataires de Paris I : "L’Etat néglige l’université publique. Seules les régions riches vont pouvoir s’offrir des facs élitistes comme la Fac Pasqua", dit l’un d’eux qui semble oublier que son université est située en Ile-de-France, ce qui n’est pas la région la plus pauvre de France. Et un "professeur de philosophie" renchérit : "Les étudiants se mobilisent quant ils voient des universités à moitié vides, financées non par l’État, mais par les collectivités locales, comme la Fac Pasqua. Cette université, c’est le symbole de la révolution étudiante s’il doit y en avoir un. C’est la nouvelle Bastille." Si je comprends bien mon éminent collègue, c’est l’État qui doit tout payer ! Merci pour les contribuables. En quelques jours, réquisitionner la Fac Pasqua est devenu un thème obsessionnel. Or, tous ceux qui crient ainsi vont recevoir un secours inattendu et d’un poids considérable. Invité le dimanche 19 novembre à l’émission 7/7, où se fait maintenant la politique du pays, le Premier ministre, devenu en quelques semaines le grand spécialiste de la gaffe, affirme qu’il "comprend" la colère des étudiants de Paris X, qui ressentent l’existence de la "Fac Pasqua" comme une provocation et qu’"il faut éviter de répéter des situations de ce type". Quelle mouche l’avait piqué ? L’animosité contre M. Pasqua, qui lui rendra bien cette marque d’hostilité par quelques coups de poignard dans le dos ? Ou bien cette sorte de fureur égalitariste qui constitue le fonds de la démagogie de M. Juppé ? Je suis incapable de le dire. Mais le mal était fait. Non seulement le mouvement, fort de la bénédiction ministérielle, pouvait repartir de plus belle mais on venait de lui fournir le thème idéologique qui lui donnait ses lettres de noblesse. Car, jusqu’à ce moment, il n’avait été question que de misérables affaires de gros sous. Maintenant, on va se battre sur le plan des principes. Lorsque, le 22 novembre, les parents viennent donner "un coup de main aux étudiants", au moyen d’une interview confiée au Figaro par le secrétaire général de la très laïque et très progressiste Fédération des conseils de parents d’élèves, bien entendu, celui-ci est défavorable à la Fac Pasqua, mais il va même plus loin : "Nous demandons son rattachement à l’enseignement public puisqu’elle fonctionne grâce à des fonds publics, ceux du Conseil général des Hauts-de-Seine." Étrange conception de la décentralisation. Élargissant le problème, on demandera de façon générale "la réquisition des facs financées sur les fonds publics" et "l’abandon des statuts dérogatoires qui régissent des universités nouvelles" (toujours d’après Le Figaro du 23). On ira jusqu’à débusquer dans un Institut catholique d’études supérieures qui est soutenu par le conseil général de Vendée, une "fac de Villiers" ! Pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ne pas demander la réquisition de tous les établissements d’enseignement qui ont reçu des subventions publiques ? Toujours est-il qu’on retrouvera le slogan du premier septennat de M. Mitterrand sous la forme élégante "Le blé public pour les facs publiques". Quant aux difficultés légales qu’il pourrait y avoir à réquisitionner (ou nationaliser) ce qui est propriété d’une collectivité territoriale, M. Badinter est là pour donner ses conseils et expliquer comment on peut contourner les obstacles juridiques (ibid., le 30 novembre). L’initiative de M. Pasqua ne déclenche pas mon enthousiasme. Elle ne me semble pas ouvrir la voie royale qui ferait s’évanouir les problèmes de l’enseignement supérieur. Elle n’a qu’une portée limitée. Mais elle constitue au moins une expérience dont les enseignements seront précieux. Comment a-t-elle pu susciter tant d’hostilité ? Ne nous en étonnons pas : elle est insupportable aux partisans de l’étatisation complète de l’éducation. Les divers André Laignel sont toujours présents parmi nous. Et il y a tout un public qui ne sait que rabâcher de vieux slogans. D’ailleurs, sur le plan des idées, ce mouvement fut particulièrement stérile. Veut-on réfléchir à sa signification et ce sont des "sociologues" déjà connus qui le font, en répétant leurs rengaines habituelles. Quant aux cercles officiels du ministère, ils nous rappellent une fois de plus que M. Bayrou est défavorable à la sélection, mais qu’il souhaite développer l’orientation des jeunes scolarisés, ritournelle qu’on entend depuis des années, surtout à l’occasion de chaque crise universitaire. Et du côté de l’opposition assez peu offensive défend-on au moins des idées neuves ? J’en doute en apprenant que Jack Lang, ce spécialiste de l’innovation, demande "un véritable plan d’urgence", ce qui signifie en clair plus d’argent, et a l’outrecuidance de soutenir qu’une "profonde réforme de l’université s’impose à nouveau", alors que la réforme dont il est l’auteur date de guère plus de trois ans, et n’est qu’en cours d’application, même au niveau des premiers cycles. Mais à quoi aurait-elle donc servi ? Peut-être ce manque d’idées neuves explique-t-il le peu de résultats obtenus par ce mouvement qui bénéficiait pourtant de circonstances très favorables. Les deux fleuves. La perception que l’on a de cette agitation universitaire, dont on veut nous persuader qu’elle fut particulièrement puissante, est faussée par deux éléments. D’abord par le fait qu’elle s’est déroulée en parallèle et en union avec un mouvement distinct, même s’ils furent souvent alliés : celui des fonctionnaires et agents des entreprises nationalisées. Ensuite par le fait qu’on oublie de tenir compte de l’accroissement considérable du nombre d’étudiants ces dernières années, au moment où on tente des comparaisons. Il n’y a pas eu cet unanimisme des étudiants qu’on veut souvent dépeindre. Je puis assurer que toutes les universités n’ont pas été en grève. Pour en rester à des exemples parisiens, Paris II ne l’a jamais été et je n’ai jamais constaté que Paris IV le fut (contrairement à ce qu’annonçait Le Figaro du 5 décembre). Les agitateurs ont été très souvent fort mal accueillis, même dans des universités en pointe. Que le fonctionnement de toutes ait été perturbé par la grève des transports, qu’on ait dû fermer certains centres d’enseignement en conséquence, bien sûr. Mais la cause principale n’en était pas la grève des étudiants. Autre signe, la mobilisation des lycéens fut très limitée. Elle n’a en particulier aucunement affecté les classes de préparation aux grandes écoles, du moins pour le Quartier Latin où sont localisées les plus importantes de ces classes. Quant au chiffre des manifestants, lorsque les étudiants ont manifesté seuls, on dépasse difficilement 20.000 à Paris. C’est incomparablement moins que lors des manifestations de décembre 86 contre la loi Devaquet. Je veux bien croire que la grève des transports parisiens soit à prendre en compte et que la province ait été en pointe. Mais il faut bien dire qu’à l’heure actuelle le bilan de la grève n’est pas un franc succès. Loin de là. D’ailleurs les syndicats étudiants de gauche, notamment UNEF-ID, n’ont jamais maîtrisé le mouvement. Il ne l’ont rejoint qu’à regret et le soutenaient sans conviction. Prudence salutaire, car lors de la fameuse réunion du 2 décembre à Censier, UNEF-ID sera battue, au profit d’une coalition de l’autre UNEF, proche du P.C. et de divers groupes gauchistes ! Tout ceci finira par un pugilat général lors d’une autre réunion à Censier le 6 décembre. Les choses tourneront assez mal pour que les appariteurs crient aux cheminots grévistes venus à la rencontre des "camarades étudiants" de ne pas entrer "car on ne pouvait assurer leur sécurité" (7 décembre). Il y a pourtant quelques raisons de croire que les cheminots délégués n’avaient pas l’allure de pensionnaires effarouchées. Commencé dans la confusion, le mouvement finissait donc dans l’anarchie. Le mouvement des fonctionnaires, pour être simultané, n’en est pas moins distinct. Naturellement, les mêmes groupes ont pu jouer le rôle d’agitateur dans les deux cas. Ce n’est peut-être pas un hasard si Rouen, ville qui vient de passer au socialisme, chef-lieu d’un département qui vient d’envoyer au Sénat l’un des maîtres de la pensée troskiste, fut le berceau à la fois de l’agitation des étudiants et de la grève des cheminots. Des "convergences" s’effectuèrent, mais ce fut plus au profit des agents de l’État que des étudiants. Il va sans dire qu’on trouva des enseignants qui d’abord en grève en tant qu’universitaires, et même éventuellement comme agitateurs des milieux étudiants, se trouvèrent en grève aussi en qualité de fonctionnaires ! Les lycéens purent trouver les chaires désertes et, du coup, livrés à eux-mêmes rejoignirent les manifestations de rue. Néanmoins les deux mouvements demeurèrent distincts jusqu’au bout. Il ne pouvait en être autrement. Les agents de l’État étaient en grève essentiellement pour des questions de retraite. Ils avaient le sentiment que le projet gouvernemental d’unifier tous les régimes et d’abroger le leur, incontestablement plus favorable, constituait de la part de l’État une rupture unilatérale de contrat, puisqu’ils cotisaient à un taux élevé (8,9 % du salaire) avec promesse d’une pension de 75 % du dernier traitement au bout de 37,5 années. Que penserait-on d’un organisme financier privé qui agirait ainsi ? Comment l’État, gardien des contrats, peut-il rompre ceux qu’il a passés ? Laissons de côté les autres problèmes liés à la réforme de la sécurité sociale, ils sont d’une autre nature. Mais ici, c’est de respect du droit qu’il s’agit. Dans sa fureur égalitaire, M. Juppé avait mis le feu aux poudres avec ce seul problème. Laissons parler M. Champion, secrétaire général de la C.S.E.N., Confédération des syndicats d’enseignants, organisme sans sympathie pour les socialistes et dont nous avons souvent cité les prises de positions lucides et courageuses. "L’erreur centrale du gouvernement a été de confondre par démagogie la réforme nécessaire de la sécurité sociale avec les droits à pension dans la fonction publique. Les fonctionnaires reçoivent une pension inscrite au grand livre de la dette publique, et non une retraite comme dans le secteur privé. La pension présente un caractère statutaire", et M. Champion demande "le respect des engagements statutaires de l’État" et il est rassuré lorsqu’on annonce que "les régimes spéciaux seront sauvegardés", affirmant qu’"il aurait fallu commencer par là" (Le Figaro, 11 décembre). J’ajouterai que s’il doit y avoir modification des régimes spéciaux - ce qui est très concevable - elle ne peut concerner que ceux qui entrent dans la fonction publique à partir d’aujourd’hui. Les choses étant ainsi mises au point, tout en faisant la part des dérives politiciennes, on comprend la vigueur du mouvement des fonctionnaires. Mais on voit aussi qu’il fut entièrement distinct de l’agitation universitaire. Les eaux des deux fleuves ne se sont mêlées que très superficiellement, même si les conjonctions furent multiples et le renforcement mutuel évident. C’est que les fins étaient radicalement distinctes. Les agents de l’État ont pour l’essentiel obtenu gain de cause. Et la situation de l’université, dans tout cela ? Eh bien, après quelques rafistolages mineurs, elle restera inchangée. Et les mêmes problèmes se poseront l’an prochain, avec des bacheliers toujours plus nombreux, et donc des flux d’étudiants toujours croissants. Maurice Boudot. Tweet |