.componentheading, .contentheading, div.module h3, div.module_menu h3, div.module_text h3, h2, a.contentpagetitle { font-family:Nobile;} #top_outer { border:none;}
Lettre N° 46 - RAPPORT FINANCIER
Deux exercices se sont écoulés depuis notre précédente Assemblée du 22 septembre 1992. En 1992, les recettes ont été de 824.000 francs, dont 129.000 francs de produits financiers, et les charges de 849.000 francs, dont 112.000 francs pour les prix, la bourse et la tenue de l’Assemblée générale. Le résultat de l’exercice est de moins 25.000 francs. En 1993, les recettes sont de 674.000 francs, dont 96.000 francs de produits financiers, et les charges de 687.000 francs. Le résultat de l’exercice est négatif de 13.000 francs.
Sur l’ensemble des deux exercices 1992 et 1993, plus significatif à cause du rythme biennal de nos prix, nous enregistrons une perte de 40.000 francs. Ce montant est faible rapporté à nos réserves, qui s’élèvent à 1.190.000 francs au 31 décembre 1993. Ces réserves contribuent d’ailleurs d’une façon significative à l’équilibre de nos comptes par les produits financiers qu’elles génèrent. Elles donnent aussi la mesure de notre capacité à alerter l’opinion publique au cas où des menaces graves sur la liberté d’enseignement pèseraient de nouveau, comme nous l’avons fait il y a dix ans, nos réserves permettant de poster 770.000 lettres en même temps. Il n’en reste pas moins que toute notre attention doit être portée au résultat négatif enregistré sur ces deux exercices, d’autant plus que nous ne pouvons pas espérer de nos placements les rendements que nous avons obtenus ces dernières années. Du côté des charges courantes, nous nous sommes toujours efforcés de les limiter au minimum compatible avec l’existence d’un secrétariat effectif, et nous ne pouvons guère espérer de diminution sensible. Quant aux dépenses extraordinaires, comme celles d’aujourd’hui, y renoncer serait en même temps renoncer à une bonne part du rôle auquel nous prétendons. Les seules solutions viables reposent donc sur un accroissement du nombre de nos adhérents et sur une plus grande générosité de leur part. Quant au nombre, nous avons enregistré cette année 490 abonnements nouveaux souscrits par des adhérents pour le compte d’amis et des adhésions qui continuent à nous parvenir, de l’Association de Parents pour la Promotion de l’Enseignement Supérieur Libre (APPESL), en réponse à l’appel que leur a lancé M. Aubert, leur Président qui est aussi membre de notre Conseil d’administration. En ce qui concerne l’accroissement du montant moyen des cotisations, nous avons choisi de faire appel à l’occasion de cette réunion à la générosité de ceux qui peuvent faire un deuxième versement dans l’année, plutôt que de relever le montant de la cotisation de base, inchangé depuis plus de dix ans. Nous ne connaissons pas le résultat définitif de cet appel, puisque nous recevons encore des réponses, mais je peux vous indiquer qu’un tiers des adhérents à jour de leur cotisation ayant retourné un pouvoir, ont effectué un versement complémentaire. DISCUSSION En réponse aux questions qui ont été posées après la lecture du rapport moral et du rapport financier, il a été précisé qu’Enseignement et Liberté était financé exclusivement par ses adhérents, n’ayant jamais demandé la moindre subvention de façon à garder une indépendance totale. Un court débat a eu lieu à propos de la cotisation minimum de 30 F et de l’abonnement à la Lettre trimestrielle de 20 F dont les montants sont inchangés depuis 1983. Un consensus s’est manifesté pour les ajuster en fonction de la hausse des frais de gestion. Il a été rappelé que ces minima ont pour but de permettre la participation de ceux dont les ressources sont les plus modestes, les autres étant invités à verser selon leurs moyens. Enfin il a été confirmé qu’Enseignement et Liberté qui a des adhérents dans toute la France, s’efforce d’agir en liaison tant avec les organisations propres à l’école libre qu’avec celles qui poursuivent des buts semblables aux siens (on peut noter à cet égard que Mme Wettstein-Badour, lauréate 1994, est présidente de l’Union pour la liberté d’enseignement en Sarthe). VOTE DES RESOLUTIONS A la suite du débat, les résolutions proposées par le Conseil d’administration ont été votées à l’unanimité par l’assemblée. Elles portaient sur :
Tweet |