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Lettre N°4 - RIEN DE NOUVEAU SOUS LE SOLEIL
"Les partisans de l'égalité absolue sont d'abord contraints d'attaquer les inégalités naturelles, afin des les atténuer, de les détruire si possible. Ne pouvant rien sur les conditions premières d'organisation et de développement, leur œuvre commence à l'instant où l'homme naît, où l'enfant sort du sein de sa mère. L'État alors s'en empare : le voilà maître absolu de l'être spirituel comme de l'être organique. L'intelligence et la conscience, tout dépend de lui, tout lui est soumis. Plus de famille, plus de paternité, plus de mariage dès lors. Un mâle, une femelle, des petits que l'État manipule, dont il fait ce qu'il veut, moralement, physiquement ; une servitude universelle et si profonde que rien n'y échappe, qu'elle pénètre jusqu'à l'âme même." Qui a écrit ce texte ? L'abbé de Lamennais, ecclésiastique qui sentait le fagot. "La liberté à défendre, ce n'est pas celle des parents, mais celle des enfants... et en démocratie, c'est à l'État d'y veiller." Qui a prononcé cette phrase ? M. Laignel, dont nous examinerons de plus près les déclarations, ainsi que celles des diverses personnalités socialistes. Le texte est cité avec indignation, dans le Quotidien de Paris d'aujourd'hui par M. Philippe Tesson, qui devrait louer le ciel d'être encore en liberté. Écoutons simplement le prophétique avertissement de Lamennais et souvenons-nous toujours de ce qui vient d'arriver. Maurice BOUDOT, Le 23 mai 1984
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