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Lettre N° 39 - LETTRE D’UNE ADHERENTE.
Le communiqué de presse "consternant", que nous avons adressé à nos adhérents nous a valu un bon nombre de réactions presque toutes approbatrices, certaines avec des nuances, d’autres véhémentes. Celle que nous reproduisons ci-dessous, avec l’autorisation de son auteur, nous paraît exprimer fidèlement la peine et l’émotion de la plupart de nos correspondants. Monsieur, Vous trouverez ci-joint un chèque de 150 F., quoique je pourrais me désintéresser de l’avenir de l’école libre. En effet j’ai 82 ans, et, pas de descendants. Il n’empêche que je suis indignée, consternée par l’accord signé récemment. J’en connais, en partie, la teneur lue dans un rapport fait par un sénateur : il est accablant pour les I.U.F.M. Je ne puis croire que !e père Cloupet ignorait cela, et, aussi, qu’il avait affaire à un négociateur très astucieux. De plus, nul ne peut ignorer ses opinions "de gauche", laquelle a toujours été anticléricale. Cela ne date pas d’hier, du début et, même, bien avant, du siècle. Cela a été oublié - volontairement ou non - par les bons chrétiens qui ont voté pour les adversaires de notre religion, avec toutes les conséquences qui en ont résulté. Lors de la manifestation de l’école libre, sans laquelle celle-ci aurait disparu, il était évident que nous n’étions pas soutenus par le clergé, le haut en particulier. Ce qui, à l’époque, m’a bien étonnée, quand je l’ai compris, naïve que j’étais. Le père Cloupet le serait-il aussi ? J’en doute. Alors, on peut se poser des questions. Pourquoi n’a-t-on pas attendu d’avoir un ministre plus favorable, ce qui ne saurait tarder, selon les prévisions ? J’en arrive à me demander si ce résultat lamentable n’est pas souhaité par une partie, des soi-disant défenseurs de l’école libre, qui agissent en catimini, pour sa disparition. Il reste à espérer que cet accord consternant - ce n’est pas exagéré - pourra être renégocié, avec d’autres partenaires, vous compris. Vous voudrez bien excuser cette trop longue lettre, mais je ne puis taire ce que je pense. Veuillez croire, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs. Mme F.G. - Charente-Maritime P.S. Pas besoin de reçu : je ne paye pas d’impôt.
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