Enseignement et Liberté
  • Présentation
    • Manifeste et comité d'honneur
    • Conseil d'administration
    • Statut
    • Mentions Légales
  • Publications et documents
    • Citations sur la lecture
    • Actualité
    • Dossier "Apprentissage de la lecture"
      • Les articles
    • Documents
    • Travaux législatifs
    • Réponse à un questionnaire
    • Bibliothèque de l'IPC
      • Livres
      • Revues et fascicules
      • Travaux de recherche
    • Recours juridique
  • Activités
    • Colloques et débats
    • Prix d'enseignement et liberté
    • Commandez vos livres
  • Lettres
    • Articles
    • Thèmes
      • Laïcité
      • Politique de l'Éducation
      • Apprentissage de la lecture et pédagogie
      • Violence à l'école
      • Université et grandes écoles
      • Socialisation des enfants
      • International
      • École catholique
      • Aspects constitutionnels
      • Chèque scolaire et écoles hors contrat
  • Soutien
  • Contact
Vous êtes ici : Accueil :: Questions cruciales :: Les Français et les notes à l’école

CHARLEMAGNE

  Assemblée Générale extraordinaire

du 16 juin 2023

 

L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
Lire la suite...

Questions cruciales

Les Français et les notes à l’école

Détails
Créé le jeudi 20 novembre 2014 11:45

Les résultats d’un sondage réalisé sur ce sujet par l’Institut de sondage OpinionWay, pour le compte des Associations de parents d’élèves de l’enseignement libre APEL, viennent d’être rendus publics[1].

 

 

Un échantillon de 596 parents d’enfants scolarisés aussi bien dans le public que dans le privé, a été interrogé par téléphone.

 

Une dépêche de l’Agence France Presse, annonce la publication des résultats du sondage sous le titre Ecole : les parents favorables à une diminution du poids des notes[2].

 

L’AFP retient du sondage que 73% des parents sont favorables à une diminution du poids des notes, résultat qui monte à 87% pour les parents d’enfants scolarisés dans les Zones d’Education Prioritaires.

 

Elle rapporte aussi que 56% des parents se sentent démunis face à une mauvaise note et 90% inquiets !

 

Enfin ces mauvaises notes auraient pour résultat de

  • Fragiliser son estime soi pour 75% des parents
  • Donner le sentiment à l’élève qu’il est mauvais pour 75% également
  • Décourage les élèves pour 73%

 

L’AFP omet toutefois de mentionner la réponse à la dernière question de cette batterie de quatre, qui est que, pour 47% de ces parents, les mauvaises notes donnent envie aux élèves de travailler davantage.

 

Le total de 73 et de 47 faisant 120, les mauvaises notes auraient pour un nombre non négligeable de parents l’effet de décourager leurs enfants, tout en leur donnant envie de travailler davantage !

 

La lecture des résultats complets du sondage publiés par OpinionWay[3] donnent une vision des notes nettement plus positive que l’impression donnée par le texte de la dépêche.

 

C’est ainsi que « Plutôt valorisées, les notes apparaissent le plus souvent légitimes et que 86% des parents « soutiennent l’idée qu’elles sanctionnent le travail fourni par l’élève ».

 

Indépendamment du débat sur les avantages et les inconvénients des notes, ce sondage fait apparaître une forte différence entre les réponses de parents d’élèves scolarisé en ZEP et les autres.

 

Il laisse par ailleurs sans réponse, puisqu’on ne le leur a pas demandé, la question de savoir en quoi consistent les « outils d’évaluation basés sur les compétences et les qualités personnelles » qui permettraient de réduire l’importance des notes.

 

D’après la dépêche, Mme Vallaud-Belkacem aurait déclaré, le 15 novembre, que « l’évaluation ne repose aujourd’hui sur aucun fondement scientifique ». On ne saurait plus clairement mépriser le travail des professeurs qui consacrent tout le temps nécessaire à la correction des copies de leurs élèves, pour attribuer des notes justes, ni mieux donner raison aux je-m’en-foutistes.  

Philippe Gorre



[1] http://www.apel.fr/actualites/les-petits-dejeuners-debat/des-notes-pour-quoi-faire.html

[2] http://www.afp.com/fr/info/ecole-les-parents-favorables-une-diminution-du-poids-des-notes

[3] http://www.apel.fr/fileadmin/user_upload/documents/actualites/petitsdejeuners/Sondage-Apel-Les-Francais-et-les-notes.pdf


Tweet
  • < Précédent
  • Suivant >
FacebookTwitter

Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
Details...