.componentheading, .contentheading, div.module h3, div.module_menu h3, div.module_text h3, h2, a.contentpagetitle { font-family:Nobile;} #top_outer { border:none;}
Assemblée Générale extraordinairedu 16 juin 2023
L’assemblée s’est réunie, sous la présidence du recteur Armel Pécheul, le 16 juin 2023, à 17 heures, conformément à la convocation adressée aux adhérents à jour de leur cotisation.
Après avoir constaté que le quorum de 10% des membres à jour de leur cotisation présents ou représentés exigé par les statuts pour que l’assemblée puisse se prononcer sur la dissolution de l’association proposée par le conseil d’administration était atteint, le Président rappelle qu’elle avait été créée en 1983, pour faire échec au projet de Service public unifié et laïque, porté par M. Savary, ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
Lire la suite... |
Questions crucialesLa méthode syllabique est-elle vraiment employée à l’école ?
Le GRDS – Groupe de Recherche sur la Démocratisation Scolaire – a publié en avril un article de Jean-Pierre Terrail intitulé Apprentissage de la lecture : une grande première (pour voir l'article, cliquez ici). Cet article présente les premiers résultats d’une enquête réalisée par Jérôme Deauvieau et Paul Gioia en 2021 auprès de 9 500 professeurs de CP (cours préparatoire) rassemblant 150 000 élèves.
Le questionnaire en ligne qui leur a été adressé porte sur leurs pratiques d’enseignement du lire-écrire et les compare avec les performances de leurs élèves aux évaluations officielles de septembre et de janvier. La répartition des méthodes est donnée « en fonction de la déchiffrabilité des méthodes de lecture » par le tableau suivant :
L’enquête donne aussi le nombre de mot-outils (comme les déterminants, les prépositions, les pronoms et les conjonctions de coordination et de subordination d’usage fréquent) appris en première année jusqu’aux congés de Noël :
Alors que le Tout est déchiffrable (4) c’est-à-dire la méthode syllabique avec un taux d’utilisation de 3,4% est enseignée à 5100 des 150 000 élèves par 323 des 9 500 professeurs, les trois premières catégories font appel en partant des mots, beaucoup (1), un peu (2), ou plus ou moins (3), à la méthode globale.
Le phénomène n’est pas nouveau, puisqu’ une étude réalisée en 1990 par Eliane Fijalkow (a), maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université de Toulouse Le Mirail, auprès de 1253 enseignants de CP avait donné 3% de synthétique.
La similitude des deux résultats à trente ans d’intervalle doit être appréciée avec précaution. C’est ce que fait Eliane Fijalkow en écrivant : « On peut penser que le pourcentage particulièrement faible de la méthode synthétique tient à la difficulté qu’il y a, du point de vue de son image professionnelle, à identifier sa méthode à une méthode synthétique, symbole du passéisme et cible des attaques de toutes les autres. »
a. L'enseignement de la lecture-écriture au Cours Préparatoire, Eliane Fijalkow.
Tweet |