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Le bilan de l'ère BlanquerChers amis,
Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».
Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ? Lire la suite... |
Questions crucialesRentrée scolaire de 2022 : commentaires
Ouverture de la réunion des recteurs d'académie à la Sorbonne
Discours d’Emmanuel Macron en cliquant ici
Il y a de bonnes choses dans le discours de Macron. En voici trois exemples : « L'école est un lieu de transmission du savoir, oui, mais c’est en même temps un lieu de transmission du savoir où on doit donner confiance en soi à des enfants et à des adolescents. Je crois que l’un ne s’oppose pas à l’autre et quiconque essaie de dire qu’il faudrait transmettre le savoir d’une manière univoque en créant la défiance, à mes yeux se trompent beaucoup. » (p.5) Oui, mais avec quiconque, il faudrait se « trompe » et plutôt essaierait.
« Je crois qu’il faut assumer que c’est une vocation, un engagement, un métier formidable qui a du sens et qui, comme la nation a parfois su le faire, peut-être doit nous donner l’audace de regarder que des gens ont le droit de s’engager dès le baccalauréat dans ce beau métier. »(d’enseignant, p.9) Que deviendront les professeurs en science de l’éducation !
Nous avons signalé dans notre mail l’abondance des fautes de grammaire et de style. Il n’est nullement scandaleux qu’un chef d’Etat charge des collaborateurs de coucher par écrit ses idées, mais il est attristant qu’il ne s’en trouve pas à l’Elysée qui soit capable de les transcrire dans une langue correcte et étonnant que ces fautes soient reprises sans correction devant l’ensemble des recteurs d’académie.
Emmanuel Macron a consacré une partie de son discours à l’expérimentation à Marseille « d’une méthode qui part du bas » (p.11). Elle consiste à « donner plus d’autonomie aux établissements dans leur organisation, dans les recrutements, plus de liberté aux professeurs, redonner aux équipes de nouvelles marges de manœuvre pour faire mieux réussir nos enfants et redonner ce faisant le goût, le sens de la mission. » Nous reviendrons dans un prochain article sur ce qu’il qualifie de révolution copernicienne et sur les raisons dun recours à une forme de liberté d’enseignement refusée aux parents voulant et pouvant pratiquer l’instruction en famille.
Autres documents :Lettre de Pap Ndiaye aux professeurs https://www.education.gouv.fr/lettre-de-pap-ndiaye-aux-professeurs-341884 NE PLUS PENSER UNE RÉFORME PAR LE HAUT - INTERVIEW DE PAP NDIAYE, MINISTRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE https://www.apel.fr/famille-education/interview-de-pap-ndiaye.html Tweet |