.componentheading, .contentheading, div.module h3, div.module_menu h3, div.module_text h3, h2, a.contentpagetitle { font-family:Nobile;} #top_outer { border:none;}
Lettre N° 114 - Revue de presse (2)
Dans éducation-magazine de juillet-août 2010, Véronique Bouzou, professeur de lettres et auteur de Ces profs qu’on assassine a déclaré :
« De nouvelles formes de violence émergent du fait des tensions communautaires très fortes dans certains établissements en banlieue. Remise en cause des valeurs républicaines, propos misogynes, racisme anti-blancs, antisémitisme : tout y passe ! Il ne faut pas se voiler la face : violence scolaire et immigration sont intimement liées. Mais le fait d’évoquer ce sujet est tabou et vous expose à la diatribe des bien-pensants. Difficile alors de débattre sereinement sur ce thème ».
http://www.educationmagazine.fr/sommaires/77-numero-6-actuellement-dans-les-kiosques
Dans Le Figaro du 31 janvier 2011, Ivan Rioufol rend compte du rapport du Haut Conseil à l’intégration sur « Les défis de l’intégration à l’école ». Pour convaincre « ceux qui persistent à penser, à gauche, que l’intégration fonctionne et que l’immigration extra-européenne ne pose pas de problèmes », il cite le rapport lui-même :
« Le bien commun est en danger [.] L’Education nationale est dans une situation d’urgence [.] Ces dernières années sont marquées par une affirmation de l’appartenance religieuse dans les comportements des élèves [.] Depuis plusieurs années, dans un nombre croissant d’établissements, les cours d’histoire sont le lieu de contestations et d’affrontements, de mise en concurrence de mémoires particulières qui témoignent du refus de partager une histoire commune ».
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2011/01/limmigration-au-coeur-du-desas.html
Dans L’Homme Nouveau du 31 décembre, Jean-François Chemin, agrégé d’histoire et professeur en Zone d’Education Prioritaire répond aux questions d’Adélaïde Pouchol sur le livre Kiffe la France aux éditions Via Romana, kiffe voulant dire aime dans le langage des ZEP.
Il déclare sans ambages que « Ces jeunes sont dans un rejet total, pour certains en tout cas, de tout ce que nous sommes sur le plan culturel et religieux ». Il attribue la responsabilité de cette attitude à ceux qui dans les hautes sphères de l’Education nationale « semblent nourrir une véritable haine à l’égard de la France et de la chrétienté », ainsi qu’aux médias et à nos élites qui « mettent sans cesse de l’huile sur le feu ».
L’éducation prioritaire
La page d’accueil du site internet du ministère de l’éducation nationale est la porte d’entrée de sept pages. Six d’entre elles présentent d’une façon classique les facettes, école, collège, concours, du système éducatif ; la septième est intitulée « Politique éducative ».
Cette politique éducative est pour l’essentiel une « politique prioritaire » qui « vise à corriger les effets des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire dans les écoles et les établissements les plus défavorisés ». Elle comprend :
Les internats d'excellence qui « s'adressent à des collégiens, lycéens et étudiants motivés, ne bénéficiant pas d'un environnement favorable pour réussir leurs études ».
Le programme des écoles, collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite (Éclair) qui « vise à améliorer le climat scolaire » ; Les établissements de réinsertion scolaire (ERS) qui « accueillent des collégiens perturbateurs dont le comportement nuit au bon fonctionnement de la classe ».
Jean-Robert PITTE,
Délégué à l’Information et à l’Orientation, a remis au Premier Ministre un rapport sur l’activité et les propositions de la Délégation à l’Information et à l’Orientation, créée en 2006 pour répondre à la crise des banlieues qui « a mis en évidence le désarroi des jeunes issus de quartiers où le retard scolaire et le taux de chômage accroissent la ségrégation et avivent la blessure des discriminations » et à la protestation contre le projet de contrat première embauche. Le rapport constate que cinq ans plus tard : « Il y a tout particulièrement urgence dans les zones urbaines sensibles ».
L’école des Sciences politiques de Paris
a décidé de supprimer l’épreuve de culture générale de son concours d’admission. Alors que les anciens élèves des écoles de commerce, de gestion ou d’ingénieurs, comme ceux des facultés de droit ou de médecine sont reconnaissables aux compétences qu’ils ont acquises pendant leurs études, les anciens de Sciences Po se distinguaient jusqu’à présent par leur culture générale.
Les grands commis de l’Etat qui sortiront des prochaines promotions de Sciences Po ignoreront donc toujours, faute d’avoir lu les premières lignes de La princesse de Clèves, que « La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat que dans les dernières années du règne de Henri second ».
Tweet |