Egalité et liberté
Lettre aux adhérents : égalité et libertéL’arrêt de l’ « expérimentation » des ABCD de l’égalité ne met pas fin à la volonté affichée par ses initiateurs, au nom de l’égalité, de rendre les femmes et les hommes interchangeables. C’est obsessionnel chez eux. A peine a-t-on réussi à écarter (provisoirement ?) la promotion de la théorie du genre qu’ils fourbissent, pour la prochaine rentrée scolaire, un « plan d’action pour l’égalité entre les filles et les garçons » !
Il y a un moment où l’égalité de tous s’oppose à la liberté de chacun, par exemple quand on fixe comme objectif que les filles et les garçons soient répartis également entre les sections du bac ou entre les filières de l’enseignement supérieur. C’est l’utopie d’une égalité absolue, au nom de laquelle nos gouvernants traquent les stéréotypes, féminisent (parfois ridiculement) toutes les fonctions et imposent la parité la plus stricte.
Une autre intention inscrite dans les ABCD est « la transmission des valeurs de respect entre les filles et les garçons ». Pourquoi pas. Mais, la consultation du site Internet, riche en outils de formation, en outils pédagogiques et autres ressources documentaires, ne donne malheureusement pas de moyens pour enseigner la discipline et la politesse aux élèves. Et, pourtant là, les problèmes sont bien réels.
La violence des élèves, entre eux et envers leurs maîtres se développe, en effet, d’une manière qui devrait mobiliser fermement l’institution scolaire. Elle se refuse à le faire, pour ne pas stigmatiser les populations immigrées des quartiers difficiles (les 5 % d’établissements les plus affectés concentrent 25% des violences et les 10% en concentrent 40%). Là, tout se passe comme si rien ne se passait. Encore un déni de la réalité !
L’Education nationale dispose d’autres structures pour les questions relatives à la sexualité et à l’orientation sexuelle. Et elles sont de plus en plus nombreuses. Comme si c’était indispensable pour l’éducation de nos enfants, alors que les résultats de l’école sont catastrophiques en lecture, en orthographe, en grammaire, en histoire et finalement dans toutes les disciplines essentielles. C’est ainsi que le film Tomboy, projeté devant des classes de collège, qui décrit une relation amoureuse entre deux petites filles, a été sélectionné par une commission réunissant le ministère de l’éducation, celui de la culture et le Centre national de la cinématographie (CNC).
J’ai tenu à évoquer ces quelques exemples avec vous pendant cette période estivale parce qu’il nous faudra être particulièrement vigilants dès la rentrée sur ces questions et parce que nous avons besoin de connaître le budget dont nous pourrons disposer pour deux campagnes que nous prévoyons de lancer alors, sur les méthodes d’enseignement de la lecture et sur les notes à l’école.
Pour les notes vous pouvez nous apporter aussi votre concours, en répondant aux questions ci-jointes dès maintenant, en rassemblant vos souvenirs scolaires pour nous dire ce vous en pensez ?
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Recteur Armel Pécheul
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