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Lettre N°132, 2e trim 2016 - Le congrès de l'Apel
L’Apel nationale, qui rassemble les associations de parent d’élèves de l’enseignement catholique a tenu au début de juin son congrès qui a lieu tous les deux ans. Son équipe dirigeante avait suivi le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique dans son soutien à la réforme du collège. Ce soutien a été fortement critiqué par un grand nombre de parents que l’Apel s’était bien gardée de consulter. Il a entraîné la création d’une nouvelle association par des établissements ayant suspendu leur participation à l’Apel et suscité deux candidatures contre le tandem dirigeant qui se représentait pour un troisième mandat de deux ans. Le tandem sortant a été réélu avec 87% des suffrages, les deux tandems d’opposants, l’un plaidant pour une nécessaire rénovation des structures de l’association, l’autre mettant l’accent sur les vices de la réforme du collège, mais globalement d’accord sur le fond, se partageant le reste. Contrairement à ce que l’on pourrait penser le score quasi soviétique de l’équipe sortante ne traduit pas une adhésion massive des parents de base.
En 1983 et 1984, alors que l’UNAPEL, dénomination de l’Apel nationale à l’époque, demandait au gouvernement de ne pas aggraver le projet Savary, sans quoi, elle ne pourrait plus contenir la colère des parents, peu nombreux étaient au début les responsables académiques et départementaux qui osaient rejeter le projet. Cette attitude tient à une tradition ancienne chez les cathos d’obéissance à la hiérarchie et à une organisation à plusieurs niveaux, école, fédérations départementales, et fédérations académiques. Pour verrouiller le système, les statuts de ces instances ont été modifiés en 86/87 – j’ai assisté à la modification de ceux de la fédération de Paris – par un système attribuant une voix aux élus dans l’instance qui les a élus. Le texte qui suit commente un article de François-Xavier Bellamy, publié dans Le Figaro. Enseignant dans le public, sans pour autant être un adversaire de l’école libre, Il y critique le soutien apporté à la réforme du collège par l’enseignement catholique, non seulement parce qu’il juge cette réforme mauvaise, mais parce qu’il estime qu’elle accentuera la ségrégation scolaire. Dans le texte suivant, je pose la question du partage des responsabilités entre le Secrétariat général de l’enseignement catholique et l’Apel afin que cette dernière ne soit plus un simple relais du SGEC mais le représentant des parents. Philippe Gorre Tweet |