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Lettre N° 54 - RAPPORT FINANCIER
Deux exercices se sont écoulés depuis notre précédente assemblée du 14 novembre 1994.
En 1994, les recettes ont été de 629 000 F dont 49 000 F de produits financiers et les charges de 810 000 F, dont 151 000 F pour les prix et la tenue de l’assemblée générale. Le résultat de l’exercice est de -181 000 F. En 1995, les recettes ont été de 514 00 F dont 55 000 F de produits financiers et les charges de 668 000 F. Le résultat de l’exercice est de -154 000 F. Au 31 décembre 1995, les réserves s’élevaient à 856 000 F. Les pertes des deux derniers exercices, les premiers à être significativement déficitaires depuis la création de notre association, s’expliquent par la conjonction de trois facteurs : le vieillissement du fichier qui date, pour l’essentiel, des années 83-84, le maintien depuis cette époque de la cotisation minimum au niveau inchangé de 30 F et celui de l’abonnement à la Lettre trimestrielle à 20 F, la fin des années en or des SICAV monétaires. Si nous n’avons aucune emprise sur l’évolution des marchés financiers, notre conseil a décidé, suivant en cela une proposition faite ici même il y a deux ans, de porter l’abonnement à 50 F et la cotisation minimum au même montant en demandant à ceux qui donnent plus de continuer à le faire, dans le même rapport. Cette décision a été bien acceptée puisque, à fin août, le nombre de cotisations est en hausse de 3 % sur la période correspondante de 1995 et les recettes de 29 %, avec un versement moyen de 190 F contre 152 F, en hausse de 25 %. En ce qui concerne le renouvellement du fichier, les techniques de publipostage, que nous avons utilisées avec succès dans le passé, ne peuvent pas prévaloir sur les sérieux efforts des responsables de l’Education nationale et de l’enseignement catholique pour endormir l’opinion afin de décider du bonheur de tous entre spécialistes. Nous continuons cependant à rechercher et à saisir les occasions qui se présentent, soit d’échanges de fichiers, soit lors de manifestations telles que celle d’aujourd’hui. Mais, dans les circonstances actuelles, la recherche de nouveaux adhérents par ceux qui le sont déjà, parmi leurs relations, reste la méthode la plus efficace. Restent enfin les économies que nous pouvons réaliser. Le conseil a estimé que, dans la mesure où les réserves le permettent, il n’était pas souhaitable qu’elles soient réalisées au détriment de l’activité. En revanche, nous avons cherché à en réaliser par des opérations menées en commun. La manifestation d’aujourd’hui en est un premier exemple puisque, avec l’OIDEL qui a obtenu une contribution de la commission européenne et avec le centre Luigi Einaudi, nous avons pu lui donner une plus grande ampleur que les précédentes pour un coût moindre. Nous ne renonçons pas enfin, même si les tentatives déjà faites nous ont montré que c’était difficile, à trouver des économies avec des associations poursuivant les mêmes buts que nous, en regroupant nos publications ou la gestion de nos fichiers. DISCUSSION L’ajustement de la cotisation base et du montant de l’abonnement, qui avait été proposé par un membre de l’assemblée en 1994, a été effectué en 1995. Si l’augmentation a été comprise par les adhérents et bien acceptée, comme l’indique le rapport financier, il paraît préférable à l’avenir de procéder à des augmentations modérées, reflétant l’évolution du coût de la vie, à un rythme plus fréquent. Le président s’est proposé de soumettre au conseil d’administration une révision du barème pour l’année 1998, celui de 1997 restant inchangé par rapport à 1996. D’autres questions ont porté sur le nombre d’adhérents et sur leur répartition en fonction de leurs liens avec l’enseignement. En 1995, le nombre d’adhérents et/ou d’abonnés payants s’est élevé à 2838. Ce nombre correspond à un fichier actif de 5141 personnes, si l’on tient compte de ceux qui ont effectué au moins un versement lors de l’un des quatre derniers exercices. Cet écart entre les adhérents actifs et les adhérents à jour qui sous-estime d’ailleurs la réalité, car il arrive assez fréquemment que des personnes n’ayant pas versé depuis un plus grand nombre d’années le fassent de nouveau, suffit à lui seul, et largement, à expliquer le résultat déficitaire de 1994 et 1995. En ce qui concerne l’origine des adhérents, on peut affirmer qu’Enseignement et Liberté, qui compte par exemple trois fois plus de médecins identifiés comme tels que de professeurs, n’est pas un groupement de spécialistes, encore moins une organisation défendant des intérêts catégoriels, mais une expression de l’opinion très majoritaire dans notre pays en faveur de la liberté d’enseignement. VOTE DES RÉSOLUTIONS A la suite du débat, les résolutions proposées par le conseil d’administration ont été votées à l’unanimité par l’assemblée. Elles portaient sur :
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