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Lettre N° 48 - L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE ET L’ENSEIGNEMENT
M. Jospin, dauphin de M. Mitterrand, lui a succédé à la tête du parti socialiste dont il fut premier secrétaire de 1981 à 1988. Dans ses fonctions, il encouragea et anima la funeste politique dont le but était, sinon d’asphyxier l’enseignement privé, du moins de le mettre en tutelle.
Au début du second septennat, pendant plus de deux ans, M. Jospin eut en charge le ministère de l’Éducation. La loi qu’il fit alors adopter constitue la plus importante application du plan des communistes Langevin et Wallon qui a près de cinquante ans d’existence : collège unique sans aucune filière distincte, quels que soient les goûts et les aptitudes des élèves, interdiction des redoublements, uniformisation des corps d’enseignants et de leur formation, tout tend au nivellement. Pour M. Jospin, il ne s’agit pas de donner à chacun le meilleur enseignement adapté à son cas, mais de donner à tous le même enseignement jusqu’aux limites du possible. Cette politique absurde, génératrice de chômage et de violences dans les établissements scolaires, devait porter ses fruits avec les désordres de décembre 1990 que M. Jospin n’a pu empêcher. Que nous propose aujourd’hui le candidat, qui n’a donc rien d’un homme neuf ? Continuer cette politique qui a si mal réussi et gommer les trop timides modifications que lui ont apportées les gouvernements libéraux. Tweet |