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Lettre N°74 – Vos réponses

Détails
Créé le mercredi 3 octobre 2001 18:26

 

Nous avions demandé à nos correspondants, adhérents et sympathisants, dans le courrier que nous leur avons adressé en mai, de nous indiquer leurs priorités en matière d'enseignement.

 

Pour faciliter le dépouillement des réponses, nous avions proposé une liste de cinq priorités, en ajoutant une cinquième rubrique libre. Le tableau ci-après présente la synthèse des réponses reçues en pourcentage.

 

Ordre de priorité / Les priorités

1

2

3

4

5

6

Collège unique

15%

21%

23%

28%

12%

2%

Illettrisme

32%

29%

22%

10%

3%

4%

Liberté d'enseignement

27%

19%

21%

21%

9%

16%

Université

3%

4%

8%

25%

58%

22%

Violence

20%

23%

25%

16%

15%

10%

Autres

3%

3%

1%

1%

3%

46%

TOTAL

100%

100%

100%

100%

100%

100%

 

Ces résultats font apparaître que l'illettrisme vient en tête des priorités, juste devant la liberté d'enseignement, suivie de la violence à l'école, puis du collège unique et de l'université. Ce classement, surprenant au premier abord de la part de défenseurs de la liberté d'enseignement, est dû pour une part à l'action du groupe de travail que nous avions constitué sur cette question avec Mme Wettstein-Badour et au débat auquel elle a participé le 16 janvier avec le professeur Israël et M. Burkard. Il exprime, sans doute, aussi que la liberté de l'école n'aurait guère de sens si l'on n'y apprenait plus à lire !

 

L'autre enseignement principal de cette enquête est donné par les réponses spontanées. Si elles sont moins nombreuses que celles aux priorités que nous avions proposées, c'est pour des raisons de commodité, mais aussi parce que notre sélection, qui n'a pas été contestée, coïncidait avec celle de nos correspondants.

 

Plutôt que d'ajouter une priorité à celles que nous leur avions soumises, ils ont choisi de donner leur avis sur les moyens à mettre en œuvre pour remédier à la situation présente. Ces moyens relèvent pour une part de la politique de l'éducation et, pour le reste, de la politique tout court. Nous avons imprimé en gras les propositions multiples et en maigre celles qui n'ont été formulées qu'une fois.

 

Au titre de la politique de l'éducation, viennent en tête les programmes et la discipline, suivis du civisme et de la sélection.

 

Pour les programmes, il est proposé :

  • D'abolir les réformes des cycles
      de ces dernières années et de professionnaliser les filières.
  • De revaloriser les humanités
      , par l'étude des auteurs classiques, du grec et du latin.
  • De réformer l'enseignement des mathématiques
      , et de réapprendre à compter.
  • D'enseigner une langue étrangère
    dès le primaire ou (contradictoirement ?) de ne le faire qu'une fois acquise la maîtrise du français.
  • L'enseignement donné dans une langue régionale n'est cité (négativement) qu'une fois. Est-ce parce que la question est jugée secondaire ou parce que les esprits sont partagés ?

Pour la discipline :

  • Il faut la rétablir
      , y compris en replaçant le professeur sur une estrade et en abaissant l'âge pénal.
  • Il faut renforcer la responsabilité et l'autorité
      des chefs d'établissement.
  • Il faut aussi et surtout rétablir l'autorité des maîtres
      , en leur demandant de la conscience professionnelle, de ne pas s'absenter et de

s'habiller convenablement

    .

 

Pour le civisme, il est demandé :

 

  • Qu'il soit enseigné, ainsi que la morale.
  • L'application stricte de la laïcité, par la neutralité politique des maîtres et des manuels.

 

Pour le rétablissement de la sélection :

  • De mettre fin au passage automatique dans la classe supérieure, en relevant le niveau du baccalauréat et celui de l'entrée en sixième.

 

Les solutions proposées sur le plan politique consistent à :

 

 

  • Supprimer la carte scolaire.
  • Adopter le chèque scolaire.
  • Décentraliser le ministère de

l'Éducation.

  • Le soustraire à l'autorité des syndicats.
  • Supprimer les postes d'enseignants qui n'enseignent pas.
  • Affronter la question de l'immigration, en y mettant un frein. Mener une action pédagogique auprès des immigrées et exiger que les prêches soient prononcés en français dans les lieux de culte.
  • Instaurer un débat nationalsur l'éducation (le référendum promis par M. Chirac ?)
  • Mettre M. Lang à la fourrière.

 

  • Guy AVANZINI, professeur émérite de sciences de l'éducation à Lyon II, ancien directeur de l'ISPEF, président de la société Binet-Simon. Le sujet de son intervention est encore à préciser.
  • Emmanuel PAYET, éducateur. Présentation d'Edouard Lizop (19/07/1995), défenseur de la liberté d'enseignement.

 


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