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Lettre N° 38 - NOUVELLES BRÈVES
L’Etat, bien entendu, repasse à la Région la charge des frais de reconstruction. ·A Sevran (Seine Saint-Denis) les professeurs des collèges étaient en grève la semaine dernière pour protester contre l’agression dont a été victime l’une de leurs collègues et l’insécurité permanente. On leur a promis quelques surveillants supplémentaires, alors qu’on a l’impression que la situation exigerait plutôt l’envoi de casques bleus dans les cours de récréation. ·Le 30 novembre, à Saint-Etienne (Loire) , au lycée polyvalent d’Alembert, un lycéen a été poignardé ! Il ne s’agit pas d’un mauvais coup accidentel, mais d’un épisode des affrontements entre bandes rivales qui se poursuivent à l’intérieur du lycée. ·M. Lang qui veut que les écoles restent des "oasis de paix" - souhait très louable, mais de telles oasis sont-elles concevables si la paix ne règne pas aussi à l’extérieur des enceintes scolaires ? - nous promet des études surveillées et même des internats. Très bien. Mais n’est-ce pas trop tard : qui acceptera de surveiller ? ·Enfin, notre ministre vient de proposer (le 15 décembre) une réforme du baccalauréat, à vrai dire applicable seulement en 1995. Comme cette réforme semble ne pas supposer le vote d’une loi, mais de simples décrets, il n’est pas certain qu’elle voie le jour. En dehors de l’habillage flatteur bien connu ("mettre fin à la tyrannie de la section C et des mathématiques"...), la réforme annoncée (qui évacue habilement la question controversée du contrôle continu) se distingue par le fait que les candidats ajournés pourront conserver leurs notes supérieures à la moyenne pendant cinq ans ! Des candidats qui mettent cinq ans pour passer le baccalauréat, cela laisse rêveur. Mais si on veut 80 % de bacheliers, il faut bien s’en donner les moyens. M. B.
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