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Lettre N° 101 - Colloque de La Roche-sur-Yon
Enseignement et Liberté a organisé les 26 et 27 septembre avec l’Organisation Internationale de défense de la liberté d’enseignement et l’Institut catholique d’enseignement supérieur de La Roche-sur-Yon, dans ses locaux, un colloque sur la liberté d’enseignement.
Notre éditorial reflète les conclusions dégagées de la partie de ce colloque portant sur la situation de l’enseignement supérieur libre en France, moins favorable que ce qu’elle était du temps de Jules Ferry.
En ce qui concerne l’enseignement primaire et secondaire, autre thème du colloque, nous avons débattu du rapport 2007/2008 de l’OIDEL sur les libertés éducatives dans le monde. Ce rapport donne une évaluation de ces libertés dans cent pays regroupant 95 % de la population mondiale.
Les notes attribuées à chaque pays prennent en compte la possibilité de créer des écoles libres, le financement qu’elles reçoivent de l’Etat et leur autonomie en matière de programmes et de méthodes d’enseignement, ainsi que le choix de l’école par les parents et l’école à la maison.
Dans ce classement, la France occupe une assez peu glorieuse vingt-neuvième place, entre la Roumanie et la Thaïlande. C’est dire que si la décision prise par
M. Darcos de supprimer progressivement la carte scolaire va dans le bon sens, il reste beaucoup à faire.
La suppression de la carte scolaire est en grande partie illusoire, dans la mesure où est maintenue la règle actuelle qui fige, sans aucun fondement légal, le rapport entre le nombre de postes du public et celui du privé à quatre pour un. Les parents qui souhaitent faire passer leurs enfants du public au privé se trouvent ainsi dans la situation du voyageur mécontent de son hôtel qui aurait la possibilité de changer de chambre mais pas celle de changer d’hôtel.
Si deux entreprises se partageaient un marché, comme le font l’enseignement public et l’enseignement privé, une telle entente, imposée par le plus fort, serait durement sanctionné par les autorités de Bruxelles.
Cette situation est-elle figée ? Il semble que non, à en juger par les exemples suivants.
Dans l’enseignement public, la suppression de la carte scolaire et le droit à l’expérimentation, institué par la loi Fillon et dont ont su profiter des défenseurs des méthodes alphabétiques d’enseignement de la lecture.
Luc Cédelle, spécialiste des questions d’enseignement au journal Le Monde, vient de publier Un Plaisir de collège, histoire d’un collège public expérimental créé à Bordeaux en 2002. La liberté de sélection des élèves et de recrutement des maîtres par l’école sont deux des explications données de la réussite de ce collège. Que demander de plus ?
Dans l’enseignement catholique, le temps semble passé où le président des parents d’élèves ne voulait de mesures de justice envers l’enseignement libre que si elles étaient acceptées par le « peuple de gauche » et où le secrétaire général de l’enseignement catholique abandonnait à l’Etat la formation des maîtres et quelques milliards de francs qui étaient dus.
Cette évolution tient pour une part à une évolution des mentalités, mais résulte aussi du succès de l’école libre face aux difficultés de l’école publique. La règle indexant le nombre de postes de professeurs sur celui du public devient plus pesante quand il faut refuser des dizaines de milliers d’élèves. De même la part de plus en plus grande prise par les collectivités locales pose, même quand elles ne sont pas politiquement hostiles, des difficultés financières à l’école privée. C’et ainsi que l’obligation qui vient d’être faite aux écoles d’assurer la garde des enfants les jours de grève sera prise en charge par les communes pour les seules écoles publiques.
Les écoles privées hors contrat, même si leurs effectifs restent marginaux, se développent rapidement sans aucun concours financier de l’Etat.
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