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Comment sommes-nous devenus si cons ?
Sous ce titre, peu académique[1], Alain Bentolila, professeur de linguistique à l’université de Paris-Descartes, dresse un bilan bien sombre, mais malheureusement ressemblant, de notre école.
De notre école et de son école, puisqu’il a été associé à son sort et à son devenir, pendant de nombreuses années, par sa participation à de multiples débats et par ses livres[2]. Des « Etats généraux de la lecture et des langages », organisés par Ségolène Royal, alors ministre délégué à l’enseignement scolaire et de la « Refondation de l’école » de Vincent Peillon », il garde le souvenir de grand-messes, « parodies d’une démocratie participative ». Il dénonce la télévision, La grande anesthésiste, ainsi que les recours excessifs et inconséquents aux cache-misère à la mode de l’indigence intellectuelle : Internet et les réseaux sociaux ; l’illusion pédagogo de l’élève constructeur du savoir ou la grande illusion éducative du numérique. Il dénonce les dangers d’une scolarisation généralisée des enfants de deux ans et déplore que les responsables de l’Education nationale n’aient pas pris conscience – ou pas voulu prendre conscience – que la mission de l’école maternelle ne pouvait s’accomplir en opposition avec le rôle essentiel des parents. Il souligne enfin, en le déplorant, que « Dans son immense majorité, le monde politique a progressivement perdu foi dans la capacité de l’école publique de dépasser les déterminismes sociaux ». Ph G [1] Editions First [2] De l’illettrisme en général et de l’école en particulier ; Le verbe contre la barbarie et Langue et science Tweet |