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La crise du système éducatif
Si la crise de notre système éducatif ne date pas d'aujourd'hui, de récents événements auront eu le mérite, si l'on peut dire, d'en révéler la profondeur et de la porter à son paroxysme.
Les causes de la crise
Les causes profondes de cette crise sont le collège unique et la carte scolaire qui enferment dans les mêmes classes ceux qui ont du goût pour les études abstraites et ceux qui en ont le moins, au détriment des uns et des autres. S'y est ajouté progressivement depuis des années le rejet de notre culture par une partie des enfants issus de l'immigration.
Nous venons d'avoir en quelques mois la confirmation du caractère prépondérant de ces trois facteurs :
Le maintien de la carte scolaire et la réforme autoritaire des rythmes scolaires reposent sur l'idée que l'école peut être régentée par l'Etat, comme elle l'était en son temps par Napoléon. Cette idée est fausse pour de multiples raisons :
La solution liberticide de M. Peillon
L'exemple de pays comparables au nôtre montre amplement que la liberté d'enseignement est la réponse à la fois la plus conforme au droit des parents d'être les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants et la plus adaptée à notre époque.
Vincent Peillon a choisi, on le sait, la voie opposée que balisent les titres de plusieurs de ses ouvrages : Jean Jaurès et la religion du socialisme, la Révolution française n'est pas terminée ou Une religion pour
Il a fait œuvre d'historien en écrivant ces ouvrages, mais il est aussi l'idéologue qui a déclaré : « Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… » (Journal du Dimanche du 2 septembre 2012) et le militant écrivant aux recteurs d'académie, le 4 janvier dernier : « le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités, notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles ».
Ne croyons pas que la laïcité mise en avant par M. Peillon ait pour objet déguisé de mettre un frein à la prise en main d'une partie de la jeunesse – issue de l''immigration et, de plus en plus souvent, autochtone – par l'Islam, dont il affirme qu'« il ne pose pas tant de problèmes que cela à l'école Républicaine » (sur RMC, le 9 septembre).
Ce que veut le ministre, c'est faire table rase du passé de la France, en substituant l'école aux parents et l'Etat aux familles, comme le laisse voir le véritable culte de la personnalité qu'il voue à M. Hollande, dont il écrit, dans La Révolution française… : « le choix fait par le président de la République d'accorder la priorité à l'école […] est le choix d'un homme d'Etat. » (p.31) ou encore : « Nous avons une chance que nous ne devons pas manquer. C'est qu'un président de la République a fixé pour priorité de sa politique et de son action la jeunesse et l'école. » (p. 145).
Recteur Armel Pécheul
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