Enseignement et Liberté
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CHARLEMAGNE

  Liberté d'enseignement et liberté pédagogique

 

AP

L’Instruction en Famille est une liberté reconnue par la loi Jules Ferry de 1882 qui rendait l’instruction obligatoire. Elle a été sacralisée par la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Le projet de loi confortant le respect des principes de la République qui sera discuté au Sénat à partir du 30 mars prévoit de soumettre cette liberté à une autorisation préalable au cas par cas.  ll s’agit donc, en fait, d’y mettre fin en la transformant en une  simple dérogation.

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Questions cruciales

Toutes les citations

Détails
Créé le jeudi 5 mai 2022 09:05
 
Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
Serge Brussolo L’armure de vengeance
https://bit.ly/2YqfaRE
 
Chamfort. Maximes et pensées
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/743903479673539/
 
Les Cahiers du capitaine Coignet
https://bit.ly/2QKqqbx
 
Carter Brown. Sauvons la face
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Madame de Caylus (Souvenirs)
https://bit.ly/2wlUEpl
 
Pierre Corneille. La Galerie du Palais
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/posts/968087110588507/
 
Savinien Cyrano de Bergerac, Histoire comique des États et Empires de la Lune, 1657
https://bit.ly/2HDmLHr
 
La guerre en ballon. Danrit (1893)
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/343313403065884/
 
Goncourt, Journal, 1er juin 1863
https://bit.ly/2QmwuH1
.
Paul Guth. Lettre ouverte aux futurs illettrés
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/857033845027168/
 
Horace, Epodes VIII. Cité par Montaigne, Tome II, Chap. XII, Apologie de Raimond Sebond
https://tinyurl.com/yymm2w7b
 
Victor Hugo. Les Misérables/Fantine/La chute/Le dedans du désespoir
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/posts/892206004843285/
 
La Bruyère. Les caractères. Des ouvrages de l’esprit
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/799099217487298/
 
Diogène Laërce VI 103. Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres
https://bit.ly/2WORbiZ
 
La Fontaine, L’Avantage de la science, Fables, Livre VIII, XVIII
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/656711148392773/
 
Henri IV. Lettre à Marie de Médicis
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/posts/896217157775503/
 
François de La Rochefoucauld
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Vivonne. Par Jérôme Leroy.
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/833563887374164/
 
Henri Malo. Le Grand Condé
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/507036876693535/
Manzoni. Les fiancés, traduction du marquis de Montgrand 14 - 6
https://bit.ly/2zCF4rF
 
André Maurois Les silences du colonel Bramble
https://bit.ly/2VwiXuV
Nancy Mitford, L’amour dans un climat froid. https://www.facebook.com/groups/186216005442292/posts/900517050678847/
Molière, Le Bourgeois gentilhomme, Acte II Scène VI
https://bit.ly/2PYXQ1y
 
Henri Monnier. Mémoires de Monsieur Joseph Prudhomme
https://bit.ly/2WrV2OT
Montaigne De l'institution des enfans. Livre I
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/617648658965689/
 
Montesquieu, Cahiers
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/posts/864546450942574/
 
Pascal Pensées
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/860797087984177/
 
Charles Péguy. (Pensées, p.26, Gallimard, 1934)
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/533698610694028/
 
Samuel Pepys. Diary, 18 march 1668
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/803238273740059/
 
Bonaventure des Périers, Cymbalum Mundi, Dialogue de deux chiens, Hylactor et Pamphagus
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/482081152522441/
 
Edgar Poe, Le scarabée d’or, traduction de Baudelaire
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/
 
Epistre du docteur Rabelais à mon Seigneur le cardinal de Chastillon
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/787150518682168/
 
Racine, Les Plaideurs
https://bit.ly/2CmGJlo
 
Jules Renard
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/387103708686853/
 
Mme de Sévigné, lettre du 15 janvier 1690 à Mme de Grignan
https://www.facebook.com/groups/186216005442292/permalink/795430131187540/
 
William Shakespeare
http://tinyurl.com/yxrj4y8m
 
Stendhal. Feder
https://bit.ly/2F6wNkO
 
Voltaire L’Homme aux quarante écus
https://tinyurl.com/yyfjs7fs
 
 
 
 
 
 
 

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Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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